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Congrès ACE : retrouvez Jarvis Legal les 5 et 6 octobre 2017

Le Congrès ACE se tient les 5 & 6 octobre 2017 à Strasbourg et regroupera plus de 250 avocats spécialistes du conseil d’entreprise.

Les travaux commenceront par un discours introductif placé sous le thème des Ouvertures par Me Denis Raynal, président de l’ACE. Suivent 2 deux journées de conférences et d’ateliers autour des thèmes, notamment, de collaborativité, d’internationalisation, d’interprofessionnalité.

L’association ACE et le Congrès ACE

Créée en 1992, l’Association des Avocats Conseils d’Entreprises représente l’ensemble du barreau d’affaires français, réunissant les cabinets de conseils d’entreprises de toutes dimensions, français et internationaux.

Forte de ses commissions techniques intervenant dans tous les domaines du droit, de sa section internationale et de sa section jeunes avocats (ACE-JA), l’ACE a des élus dans l’ensemble des institutions et organismes techniques représentatifs de la profession (Conseil national des barreaux, ordres, CARPA,…).

Elle a pu ainsi promouvoir ses idées innovantes, contribuant avec efficacité à forger la profession d’avocats moderne.

Découvre la dernière e-revue mise en ligne par l’association. 

Chaque année, son Congrès rassemble ses membres autour d’un grand nombre de personnalités qualifiées du droit. Une journée spécifique est consacrée à la gestion de l’association et aux activités de gouvernance.

Jarvis Legal et les Avocats Conseils d’Entreprise

Jarvis Legal travaille avec un grand nombre de cabinets d’avocats (plus de 6.000 utilisateurs dans le monde) notamment conseil d’entreprise. Les évolutions du marché et la déréglementation de la profession ouvre grandes les portes de la transformation. En effet, tant sur le plan culturel, digital que managérial, les cabinets d’avocats doivent s’ouvrir pour se développer.

Nous les accompagnons dans cette démarche depuis plus de 4 ans. A ce titre que nous sommes très heureux de participer au 25e Congrès ACE à Strasbourg et ainsi renforcer encore nos liens. Retrouvez-nous sur les thématiques de transformation digitale et de collaborativité clients et entre confrères.

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Jarvis Legal USA sous l’ouragan Harvey

Tout le monde sait que Houston, Texas subit des inondations massives dues à l’ouragan Harvey.  On sait moins en revanche que nous avons à Houston le siège de la filiale américaine Jarvis Legal USA. Retrouvez ici et ici d’autres actualités de la vie de notre filiale américaine.

Situés au 22e étage, nos bureaux n’ont pas une goutte de pluie sont bien sûr au sec. Le parking, les accès routiers et les ascenseurs sont en revanche complètement hors service. Heureusement, aucune victime ni aucun blessé n’est à déplorer, toute l’équipe va bien. Bien sûr, la vigilance est de mise comme le mentionne ce tweet des gardes-côtes américains.

L’image ci-dessous est à quelques blocs de notre immeuble. Une hauteur de 4 à 6m d’eau est rapportée par les médias américains.

Jarvis Legal USA fonctionne parfaitement malgré les inondations

Néanmoins, grâce à nos outils Saas et la mobilité de nos équipes, tous travaillent à distance, depuis d’autres villes américaines non touchées par le drame (Atlanta notamment).

Nos applications (web, applis mobiles) sont hébergées dans différents datacenters américains et n’ont connu aucune interruption. Nos équipes support et techniques travaillent au moyen de logiciels et d’équipements informatiques portables. De fait, aucune difficulté ni gêne n’est ressentie par nos clients américains qui utilisent toujours quotidiennement notre application Jarvis Legal.

 

La situation ne va pas s’améliorer à court terme malheureusement. En effet, l’ouragan se déplace très lentement (environ 4 km/h) et déverse plus de 50cm d’eau par jour. Le point culminant est prévu le 30 août et le 1er septembre.

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Uberisation du droit et Legaltech : 2 termes à ne pas rapprocher

1001startups a sorti ces jours-ci un article posant la question de « l’uberisation du droit » (cf article ci-dessous). C’est en effet une question que se posent de nombreux avocats et professionnels du droit de manière générale.

http://1001startups.fr/legaltech-doit-on-reellement-parler-duberisation-du-droit/

Il n’y a pas d’uberisation du droit

Le terme d’uberisation a été créé par Maurice Levy, patron de Publicis il y a quelques années. Il désigne un processus de remplacement d’une profession et de ses règles par un nouvel acteur qui s’en affranchit. De ce point de vue, nous pouvons affirmer de manière très claire qu’il n’y a pas d’uberisation du droit, ni en France ni même aux Etats-Unis.

Si l’on cite des acteurs tels que Doctrine, Predictice ou Mon-avocat, aucun n’est une menace pour les avocats. Tous apportent des solutions pertinentes pour améliorer son travail. Jarvis Legal se situe également comme apporteur de valeur ajoutée pour l’avocat, afin qu’il se concentre sur son expertise et sa relation client et non sur la gestion administrative et comptable de son activité.

Même des acteurs comme Rocket Lawyer, Captain Contrat ou Legalstart ne sont pas des menaces. Bien qu’ils proposent aux clients finaux d’acheter en ligne des documents et contrats, pour un tarif souvent moins élevé que ceux des avocats, ces sites ne proposent pas un service SANS avocat. C’est une sorte d’accès peu onéreux à un premier niveau de services juridiques, qui a besoin d’être complété par l’expertise et l’interprétation d’un avocat. Ce sont finalement plus des apporteurs d’affaires que des services juridiques.

En revanche, la déréglementation des professions juridiques fait évoluer le modèle économique des différents acteurs, notamment les avocats. Le marché du droit évolue également, le client (entreprise, personne physique) prenant le pouvoir et l’avocat devenant « price maker »

Ce diagnostic est rappelé notamment par Kami Haeri, Richard Susskind. David Wilkins ou Rohit Talwar mettent également en avant les opportunités que ces transformations créent.

Les bonnes et les mauvaises #Legaltechs

Aucune #Legaltech n’est mauvaise, toutes apportent des services utiles aux avocats. Le marché américain, en avance de 6-7 ans sur le marché français, éclaire d’ailleurs l’avenir possible du marché français :

  • accélération de la croissance du chiffre d’affaire des avocats,
  • augmentation du nombre d’avocats
  • répartition des prix des avocats sur une échelle plus large
  • hausse de la spécialisation des avocats
  • optimisation des coûts et de l’organisation des cabinets

Alors c’est quoi la différence entre une bonne et une mauvaise legaltech ? C’est à peu près aussi clair que la différence entre le bon et le mauvais chasseur du fameux sketch des Inconnus. 

Chercher à « moraliser » les #legaltechs entre bonnes et mauvaises est pour le coup un mauvais combat !

Bonnes vacances à tous !