Avocat, comment continuer à travailler à distance en période de confinement ?
Jarvis Legal et le cabinet Alter Avocats vous aident à mieux travailler en cette période de confinement. Découvrez quelques outils pour mieux gérer le confinement.
Avez-vous entrepris une démarche d’automatisation ?
Club des Juristes Augmentés, épisode #2
A l’occasion de la 2ème table ronde autour des enjeux d’automatisation, nous avons organisé une étude autour des attentes et des besoins d’une direction juridique.
Chaque semaine nous partagerons avec vous un chiffre clé qui permet de mieux comprendre où en sont les Directeurs Juridiques, quels sont leurs attentes, quels projets ont été initiés, à quelles fins et pour quel résultat.
Les Directions Juridiques à la manoeuvre
Contrairement aux idées reçues, nombreuses sont les directions juridiques qui ont entrepris une démarche de modernisation et de transformation digitale. Certaines rencontrent fréquemment les éditeurs de logiciels et Legaltech à même de leur fournir des services à forte valeur ajoutée. D’autres, plus entreprenantes, créent leurs propres briques fonctionnelles autour de l’automatisation de NDA ou de formulaires en ligne pour saisir la direction juridique autour d’un sujet donné.
Les directions juridiques prouvent une nouvelle fois que le degré de maturité a fortement évolué ces dernières années sur les sujets liés à l’innovation : elles sont conscience de la nécessité de faire évoluer les méthodes et les outils pour mieux répondre aux challenges à venir. Comme le montre l’indicateur du jour, plus de la moitié d’entre elles ont mis en oeuvre des projets d’automatisation autour de problématiques juridiques, soit avec des partenaires, soit en propre.
On est donc bien loin d’une direction juridique passive et isolée. La majorité d’entre elles ont décidé de prendre leur destin en main. Cela passe par l’appropriation des nouveaux services et des nouvelles solutions qui sont à leur disposition.
Une dynamique positive qui doit être maîtrisée pour réussir
Pour autant, il est aussi notable que près de la moitié des Directions juridiques interrogées ont indiqué être au point mort après de multiples tentatives. La raison à ce constat ? Elles sont en réalité multiples. Les très grandes entreprises peuvent se heurter à des freins internes : confiance dans le partenaire, audits techniques et conformités aux politiques de sécurité, interactions exigées avec les solutions existantes, organisation du déploiement, de la formation, de l’accompagnement au changement…
Les structures de taille moyenne peuvent quant à elles rencontrer des freins d’ordre financiers, d’implication des équipes, d’un manque de préparation sur la définition des besoins et des objectifs.
La nécessité d’être accompagné sera parfois nécessaire lorsque la direction juridique n’a pas la maturité suffisante ou la possibilité de bien cadrer la démarche, de fixer les jalons, de définir les priorités. Celles qui obtiennent les meilleurs résultats en terme d’adoption des nouveaux outils digitaux sont celles qui se sont dotées d’un CDO (Chief Digital Officer), d’un CLO (Chief Legal Officer) ou d’un COO (Chief Operation Officer).
Quelque soit le nom qui lui est attribué, ce rôle est clé dans la coordination de projets qui peuvent impliquer plusieurs autres directions de l’entreprise (DSI, Commerciale, Financière…) et plusieurs partenaires (éditeurs, intégrateurs, auditeurs…). Il donne également une cohérence à l’ensemble de la démarche de modernisation des pratiques, sur un temps longs (généralement sur 3 à 5 ans).
Les solutions SaaS, véritables facilitateurs ?
Trop longtemps confrontées à des projets longs et fastidieux, les directions des grandes entreprises sont peu enclines à initier de nouveaux projets. C’est d’autant plus vrai pour les directions juridiques ont moins l’habitude de ce type de projet, tant sur les aspects humains que sur les aspects financiers.
Heureusement, les directions achats et financières interviennent en appui de leurs démarches pour palier à ce manque d’expérience. Mais la vrai nouveauté est la disponibilité sur le marché de solutions SaaS, opérées par l’éditeur ou dans l’environnement du client. Cela crée une réelle opportunité jusqu’ici inaccessible, et à plusieurs niveaux.
Tout d’abord parce qu’une solution SaaS se déploie rapidement, d’autant plus qu’elle a été conçue autour d’API et de connecteurs nativement disponibles. Elles se connectent facilement aux référentiels disponibles dans le SI du client.
Ensuite, elles disposent d’interfaces intuitives. Faisant appels aux mêmes principes de navigation que la plupart des applications utilisées sur le web, les utilisateurs se les appropries rapidement. Le taux d’usage monte rapidement. Les directions juridiques obtiennent quasi immédiatement les premiers bénéfices en apportant des solutions pratiques aux exigences quotidiennes de leurs équipes.
La semaine prochaine, nous verrons comment les projets d’automatisation sont perçues par les équipes elles-mêmes.
Club des Juristes Augmentés, épisode #2
« Quelle est la finalité de l’automatisation dans votre Direction Juridique ? »
Le 5 février dernier se tenait la 2ème table ronde autour des enjeux d’automatisation. A cette occasion, nous avons organisé une étude autour des attentes et des besoins d’une direction juridique.
Chaque semaine nous partagerons avec vous un chiffre clé qui permet de mieux comprendre où en sont les Directeurs Juridiques, quels sont leurs attentes, quels projets ont été initiés, à quelles fins et pour quel résultat.
La surprise !
💡Première info et première surprise, selon les Directeurs Juridiques interrogés, l’automatisation doit permettre de mieux valoriser le travail des équipes bien avant le gain de temps ou l’harmonisation du juridique au sein de l’entreprise. L’innovation au service de l’humain, c’est effectivement la clé de la réussite.
Maturité des acteurs
👉Cela démontre également la maturité des décideurs et des équipes opérationnelles : la crainte de se voir remplacer par la technologie laisse place à la compréhension des bénéfices issus de l’innovation : délivrer un meilleur service et se concentrer sur des tâches plus motivantes et inclusives pour les équipes.
Rendez-vous la semaine prochaine pour en savoir plus sur le mouvement de transformation digitale qui agite le secteur et qui ne cesse de s’amplifier !
5 détails qui feront la différence sur votre site web
La création d’un site web est techniquement très simple, même pour un avocat. En effet, le WordPress, Wix ou Avocalix permettent à n’importe quel avocat de créer un site web en quelques heures.
Toutefois, le plus difficile n’est pas la création de la forme mais le fond.
Quelles informations indiquées ? Quelles prestations proposées à mes clients ? Nous vous donnons quelques astuces afin de faire de votre site web un vrai levier d’acquisition clients !
1- Intégrez un espace client sur votre site web
La relation entre l’avocat et son client évolue et ce dernier devient davantage proactif dans le traitement de ces affaires. Il apparaît aujourd’hui nécessaire de remettre le justiciable au cœur de la prestation de l’avocat et de l’intégrer davantage dans la gestion de dossier. Même si la plupart des avocats communique très régulièrement avec leurs clients sur les différents éléments du dossier, ce dernier a régulièrement besoin d’accéder à tout ou partie de son dossier. Ainsi, l’intégration d’un espace client sur votre site web permettra à votre client d’accéder quand il le souhaite à son dossier.
Une solution comme JARVIS permet d’ouvrir un espace client sécurisé et d’y intégrer en deux clics un dossier ou un document d’un dossier. Par ailleurs, JARVIS offre la possibilité de brander cet espace client aux couleurs du cabinet.
2- Parlez en langage clair et dynamique !
L’accessibilité du propos est certainement le talon d’Achille de nombreux avocats. La formation initiale des avocats et la pratique professionnelle imposent une certaine exigence, rigueur et précision dans son vocabulaire. Toutefois, le langage des avocats n’est pas nécessairement toujours clair pour les clients, ce qui peut aboutir à une forme de méfiance. Ainsi, plus le contenu du site de l’avocat sera facilement accessible , plus celui-ci sera pertinent pour le client éventuel.
A cette fin, évitez par exemple de reprendre les grandes disciplines juridiques (droit des sociétés, droit social, droit commercial, etc.), qui ne parlent pas à tous les justiciables et problématisez davantage vos expertises sur des situations concrètes. De même, ayez une approche dynamique en vous adressant directement aux justiciables avec un vocabulaire qu’ils maîtrisent (ex : « recrutez un salarié » ; « gérez vos pics et vos baisses d’activité », « respectez vos formalités administratives », etc.)
3- Offrez du contenu gratuit à vos clients
Le trafic sur votre site web va dépendre en partie de son contenu, de sa mise à jour et des mots clés. Il semble donc pertinent de mettre régulièrement du contenu juridique gratuit sur votre site web (articles, infographies, vidéos, etc.). Il peut s’agir de l’explication sommaire de situations juridiques simples ou d’une nouvelle réglementation. La présence de contenus sur votre site web vous permettra d’augmenter vos chances d’être trouvable sur google via une recherche classique d’une justiciable sur une situation juridique. Par ailleurs, cette base de contenu juridique (voire business) améliorera votre crédibilité en tant que professionnel.
4- Indiquez des références
Pour un avocat, un site web doit avoir pour effet de montrer au justiciable pourquoi il peut lui faire confiance. Un moyen efficace pour parvenir à cet objectif est d’indiquer des références. Ces références peuvent être des articles de presse, des classements, des témoignages clients. Ils vous apportent une base de crédibilité. Le bouche à oreille étant le mode traditionnel d’acquisition client pour les avocats, celui-ci peut se faire sur votre page via un success story. Nul besoin de violer le sacro-saint secret professionnel pour partager des références, il vous suffit d’indiquer un prénom et une phrase / citation d’un client.
5- Intégrez des formulaires
Comme indiqué précédemment, votre site web doit être dynamique et ne plus être simplement une page explicative. Utilisez votre site web comme une manière de gagner du temps dans le traitement de vos dossiers. En effet, vous pouvez créer des formulaires intelligents permettant de pré-qualifier la demande d’un client éventuel et gagner du temps dans l’exécution de la prestation. Vous pouvez ainsi établir plusieurs questionnaires, correspondant à des situations juridiques courantes et solliciter directement auprès du client les pièces pertinentes et les informations utiles. Pour aller plus loin, une solution comme Legal Pilot vous permet d’automatiser facilement vos documents juridiques et de générer directement des contrats à partir des réponses sur le formulaire.
5 astuces pour augmenter l’audience de son cabinet d’avocats sur LinkedIn
L’utilisation de LinkedIn pour les avocats peut être un véritable levier d’acquisition clients.
Toutefois, la formation initiale des avocats est très peu orientée vers le marketing du contenu ou l’animation des réseaux sociaux.
Nous vous proposons 5 points clés pour développer votre audience et booster son cabinet.
1- Publiez régulièrement du contenu
Un des principes fondamentaux du marketing de contenu est la récurrence des publications. Plus vous publierez du contenu, plus LinkedIn mettra en valeur votre profil et vos publications. Par ailleurs, comme pour les programmes TV, votre communauté apprend à vous connaitre et prend des habitudes. Ainsi, imposez-vous une rigueur quant au jour à l’heure de publications. Si vous avez du contenu récurrent (newsletter, articles, vidéos), ayez un véritable programme de publication (par exemple, le mardi à 10h). Cette approche permettra de créer un effet d’attente sur votre contenu de votre communauté se connectera à heure fixe afin d’en prendre connaissance.
Evidemment, vous pouvez vous absoudre de ces contraintes horaires pour des publications exceptionnelles (participation à un évènement, annonce professionnelle, etc.)
2- Publiez aux heures de pointes
Comme pour la RATP, LinkedIn est aussi soumis aux heures de pointes, c’est à dire des créneaux horaires où le trafic est particulièrement important. Afin qu’une publication ait le plus de chance d’être vue et relayée, il est toujours préférable de la poster à l’intérieure de ces créneaux.
Concrètement, privilégiez une publication le mardi, le mercredi et le jeudi, soit avant 8h soit entre 10h et 11h. S’agissant d’un réseau professionnel, ce dernier est principalement consulté au cours des horaires de bureaux, que ce soit dans la cadre d’un rituel avant de commercer sa journée ou en fin de matinée. A l’inverse, il est déconseillé du publier la nuit, le weekend et sur les jours fériés.
La difficulté est importante quand votre contenu est publié sur plusieurs réseaux (notamment facebook et YouTube) qui sont soumis à des horaires différents. Une solution peut être de programmer à l’avance les publications afin de bénéficier de l’audience maximale dans chaque réseau. Cette règle n’est toutefois pas absolue et peut différer en fonction de la nature de la publication (vidéo, infographie, article, annonce). Il est possible qu’un contenu plus léger ou un contenu à très forte valeur ajoutée fasse le « buzz » un dimanche après-midi.
3- Jouez collectif et favorisez le partage
Bien que LinkedIn soit un réseau social moins interactif que facebook, snapchat ou instagram, le réseau évolue depuis quelques années et les utilisateurs commencent à comprendre l’importance de la collaboration et des synergies.
Ainsi, rapprochez-vous de confrères ayant les mêmes centres d’intérêts que vous (une matière juridique, les nouvelles technologies, une cause défendue, etc.) et mettez-vous en valeur les uns les autres dans les différentes publications. De manière concrète, il s’agit de vous taguer mutuellement sur chacune de vos publications et de partager le contenu. Cette technique permet d’apparaître sur le fil d’actualité de vos communautés respectives et ainsi d’être davantage visible. En outre, l’algorithme de LinkedIn est particulièrement sensible au nombre de partage d’une publication, notamment dans les premières minutes de la publication. Incitez votre communauté à partager la publication ou à la commenter, via des injonctions ou des questions qui favoriseront votre référencement.
Une approche en symbiose permet donc accroître votre communauté, votre visibilité et la portée de vos différentes publications.
4- Privilégiez des titres accrocheurs et du contenu visuel
LinkedIn ne fait pas obstacle à la loi bien connue du « pute à clics ». Même si vous avez un contenu étayé et pertinent, il faut que votre communauté ait envie de cliquer sur votre article, de le lire et de le partager. Ainsi, prenez du temps pour travailler les titres de vos articles et publications afin qu’ils soient accrocheurs. Un titre accrocheur c’est un titre qui est simple, qui implique vos lecteurs et qui attise la curiosité.
De même, favoriser les contenus visuels et attrayants. Les formats vidéo et les infographies émergent sur LinkedIn et font l’objet d’une grande adhésion des utilisateurs. N’hésitez pas à sortir des sentiers battus, d’expérimenter de nouveaux formats et un wording plus familier. Dans un réseau social « policé » et « feutré », un contenu visuel vous aidera à sortir du lot.
Le droit peut aussi être « fun » s’il est bien amené. Aujourd’hui, l’accès au droit est parfois fastidieux car amené par les professionnels de manière trop complexe. L’utilisation d’infographies ou de vidéos attrayantes vous permet de véhiculer votre message plus clairement.
5- Travaillez votre profil et le story telling
Ce réseau social professionnel est avant tout une manière de se faire connaître et accroître la visibilité de votre profil. Il est donc important de prendre le temps de travailler sur la qualité de son profil. Détaillez toutes vos expériences, vos projets associatifs et ne négligez pas la manière dont le titre de votre profil est rédigé. Travaillez le design en ajoutant une bannière personnalisée ou en demandant à vos collaborateurs d’utiliser la bannière de votre entreprise. L’utilisation de pictogramme dans votre titre (avec modération) peut permettre aussi de capter l’attention des utilisateurs.
Par ailleurs, maîtrisez l’art du story telling dans vos publications. L’objectif est de développer votre personnal branding en vous mettant en scène dans les différentes étapes de votre vie professionnelle (intervention à des conférences, cours dans les universités, nouvelles fonctions). Une telle démarche permettra de montrer à votre communauté que vous êtes actif et donnera du sens à vos différentes actions.
La visibilité acquise sur votre personne se répercutera sur votre structure d’exercice.
L’avocat en déplacement : 5 conseils pour travailler de manière sécurisée ?
Bien que les modes alternatifs de règlement soient en plein essor, que le nombre de contentieux diminue et que les moyens de communication permettent de travailler à distance, l’avocat est de plus en plus mobile. Que ce soit pour des audiences à travers la France ou bien pour travailler sur des opérations sensibles à l’étranger, les avocats travaillent régulièrement en dehors de leurs bureaux feutrés et confidentiels du 8ème arrondissement. Si votre bureau principal permet de garantir le secret professionnel et la protection des données de ses clients, tel n’est pas nécessairement le cas lorsque vous travaillez à distance.
Il est toutefois de la responsabilité de l’avocat de protéger les données de ses clients en toute circonstance. Or, dans le domaine de l’intelligence économique, il est de notoriété publique que le point faible d’un client en matière de sécurité est son avocat. Ce risque est accru lorsque l’avocat est en déplacement et qu’il risque d’être la cible de diverses attaques.
Nous vous proposons quelques conseils pratiques afin de protéger vos données lors de vos déplacements.
1- Stockez vos dossiers sur une solution de gestion cloud
Le premier point de vigilance est lié au support de stockage de vos données. En effet, évitez dans la mesure du possible que vos données soient stockées exclusivement en local. Une solution cloud vous permet d’avoir accès en permanence à vos dossiers sans craindre de les perdre, notamment en cas de vol de votre ordinateur. Par ailleurs, une solution cloud vous permet d’éviter d’utiliser une clef USB, facilement substituable et qui est un point d’entrée majeur pour une attaque de votre système.
Une solution cloud n’empêche toutefois pas de travailler sans connexion à internet. Il est possible d’installer sur votre PC ou Mac une réplique au niveau local qui mettra automatiquement à jour les données sur le cloud dès lors que vous aurez de nouveau de la connexion.
2- N’utilisez pas les moyens de transport comme une annexe de vos bureaux
Il peut être très tentant d’utiliser les temps passés dans les transports afin de travailler et d’avancer sur ses dossiers. Or, les moyens de transports sont des lieux privilégiés pour les attaques, que ce soit par le vol de documents sensibles ou d’enregistrement de votre écran d’ordinateur par un autre passager. Il est donc nécessaire d’être particulièrement vigilant dans ce contexte.
Ainsi, dans le train ou l’avion, essayez de limiter l’utilisation de dossiers papiers, privilégiez un siège côté fenêtre et utilisez des protections sur vos écrans afin d’éviter une vue latérale. La meilleure sécurité est de rester sur ses gardes.
3- Utilisez un téléphone local lorsque vous travaillez à l’étranger
Un point de vigilance particulier doit être fait lorsque vous effectuez un déplacement à l’étranger pour des raisons professionnelles (conclusion d’un deal, rencontre avec un client sensible, séminaire d’équipe). Vous le savez, les règles en matière d’écoutes téléphoniques ne sont pas les même en fonction des Etats. Chaque téléphone portable possède un numéro IMEI (tapez *#06# sur votre téléphone). Ce numéro est la « carte d’identité » de votre téléphone et permet de vous identifier. Ainsi, vous pouvez être identifié dans l’aéroport à cause de votre numéro IMEI et être mis sur écoute assez rapidement.
La solution la plus sécurisée est de vous faire remettre par vos interlocuteurs un téléphone local avec vos numéros préenregistrés. Cette solution permet de passer « sous les radars » et de ne pas attirer l’attention des services et autorités locales. Équipé d’une carte SIM locale, le coût des communications et de la consommation de données (Go) sera nettement diminué.
4- Ne vous séparez jamais de votre téléphone, déconnectez le Bluetooth et protégez votre connexion wifi
Cette solution semble évidente mais il est toujours pertinent de la rappeler. Evitez de vous séparer de votre téléphone, de le laisser sur une table ou même sur votre lit quand vous êtes dans la salle de bain. En effet, outre les emails échangés avec vos clients, de nombreux avocats communiquent avec clients et confrères via WhatsApp, dont le niveau de sécurité est très faible.
Par ailleurs, le wifi et le Bluetooth sont facteurs de risques pour la sécurité de vos données. Il existe notamment une attaque dénommée BlueBorne qui permet de s’en prendre à n’importe quel appareil avec le Bluetooth allumé via une série de vulnérabilités. Il est préconisé de désactiver la fonction Bluetooth lorsque celle-ci n’est pas nécessaire.
La connexion Wifi doit pour sa part être protégée. Pour cela, vous pouvez installer sur votre ordinateur et votre smartphone une solution VPN (disponibles sur App Store et Google Play). L’adresse IP visible de votre appareil sera automatiquement modifiée, ce qui empêchera de remonter jusqu’à vous.
5- Chiffrez les données stockées sur votre disque dur
En déplacement, on s’expose à des risques de vol ou de perte de matériel. Il est donc important d’avoir pris ses précautions, notamment pour ce qui concerne votre ordinateur portable. Outre le mot de passe impératif à l’ouverture de session, il est vivement conseillé de chiffrer les données stockées sur le disque dur.
Le chiffrement des données rendra leur accès bien plus ardu aux personnes mal intentionnées mais permettra également une meilleure sécurité sur les tentatives de copies ou d’accès à distance aux informations stockées sur votre ordinateur.
Cette opération est gratuite sur Mac (proposée directement depuis l’utilitaire de disques mais nécessitant une réinstallation complète). Elle est aussi possible sur PC selon la version de Windows que vous possédez.
Ces quelques préconisations paraissent certainement un peu « extrêmes » , mais elles sont suivies par de nombreux cadres dirigeants de grands groupes et correspondent à une réalité des attaques pratiquées. Une solution intermédiaire est d’analyser ses facteurs de risques et de prioriser son niveau de protection. L’utilisation d’un CRM décentralisé permet à minima de de limiter le risque de perte ou vol de vos données tout en les protégeant des attaques informatiques qui tendent à se multiplier.
JARVIS obtient le label STARTRUXT
Jarvis a obtenu récemment la labellisation STARTRUXT.
STARTRUXT est le label à destination start up et des organisations de moins de 3 ans offrant des solutions pluriannuelles « as a service » ou en mode abonné ou redevances. Ainsi tous les facteurs de succès d’un start up sont mesurés afin d’objectiver le caractère prometteur de l’entreprise. Ce label est donné par Exaegis, l’agence de notation référente du secteur numérique. Elle articule sa notation autour de deux axes : le financier et l’opérationnel. Elle offre un modèle de notation exclusif adapté au secteur du numérique
Exaegis nous a donc audité durant de longues semaines, tant sur les différents aspects financiers qu’opérationnels.
Les experts ont ainsi pu observer et valider :
– Nos méthodes, nos process internes qui prennent en compte l’aspect humain, offrent des garanties de suivi et de formation à nos clients et un bien être au travail à nos collaborateurs.
– La qualité du code Jarvis, qui fait de Jarvis l’un des logiciel de gestion référence au sein de l’univers legaltech.
– Nos infrastructures.
– Notre documentation.
– La qualité humaine et opérationnelle de notre équipe. Ils se sont ainsi plongés au sein de notre équipe et y ont découvert les valeurs, les compétences de chacun au service d’un collectif fort et uni.
Nous avons obtenu la meilleure note possible et donc la labellisation.
Cette récompense est une fierté pour nous, elle valide notre travail, nos différentes expertises et plus globalement notre savoir-faire.
C’est une nouvelle étape importante pour notre entreprise en cette fin d’année 2019.
Elle promet un exercice 2020 riche en nouveautés et une présence croissante au sein de l’univers de la legaltech en tant que référence de logiciel de gestion.
Table ronde » Avocat et Juriste augmentés »
Le 11 décembre dernier, nous avons organisé en partenariat avec Décideurs Magazine, une table ronde autour du thème de l’avocat augmenté. Nous souhaitions, à travers cet événement, identifier les passerelles, les attentes communes et les synergies qui existent entre les métiers d’avocats et de directeurs juridiques dans l’ère du digital.
Alexandre Yeremian, CEO de Jarvis Legal, Thomas Saint Aubin, CEO de Seraphin Legal et Arthur Sauzé, avocat et fondateur de Tedi.Legal étaient à cette occasion nos trois speakers experts.
Au cours de la matinée, 3 sujets principaux ont été abordés :
– Quels sont les enjeux à court, moyen et long termes ?
– La part humain/logiciel, les écarts générationnels, un problème nouveau au sein des cabinets.
– La question du coût des logiciels de gestion.
Concernant le 1er point, plusieurs éléments ont émergé des différents échanges.
L’automatisation de tâches est une nécessité. Il faut laisser la machine intervenir là ou l’humain n’a pas de valeur ajoutée. Cette automatisation intelligente permet un gain de temps précieux. Il est également important de disposer d’outils collaboratifs afin de créer une synergie efficiente et de donner à chacun les moyens de travailler ensemble. La mobilité est un enjeu important mais elle doit être au service de la productivité de chacun et non une contrainte. Enfin la sécurité est le point qui mobilise le plus d’attention et qui reste l’enjeu majeur pour tous. La majorité des cabinets d’avocats doit encore progresser sur la question de sécurité des données.
Concernant le 2nd point,
La dimension humaine est une donnée primordiale. En effet, il faut trouver un équilibre entre le robot/logiciel et les compétences humaines pour obtenir un résultat positif. Dès lors, nous avons soulevé l’idée qu’il faut désormais une formation adaptée à l’arrivée de la legaltech au sein des cabinets. L’accompagnement est également une donnée importante. Les avocats et directeurs juridiques qui utilisent de nouveaux outils doivent être accompagnés et formés afin d’en tirer le meilleur. La technologie ne prime par sur l’humain, elle doit l’aider, le soutenir, lui faciliter son travail en le déchargeant des tâches parasites et/ou peu productives mais coûteuses en temps.
Concernant le dernier point,
Les coûts alloués aux outils de Legatech peuvent être importants surtout si le cabinet se dote de l’ensemble des outils indispensables pour gérer de façon optimale ses dossiers. Dès lors ces coûts peuvent être un frein pour les cabinets et notamment les cabinets à taille humaine ou medium. L’idée serait donc de pouvoir proposer une solution à la carte avec une base freemium et une offre de modules en option.
En conclusion,
L’innovation technologique doit apporter des réponses concrètes pour simplifier le quotidien des avocats et des juristes. Elle est indispensable désormais pour la croissance du cabinet et/ou de l’entreprise mais elle doit se faire de façon intelligente en prenant en compte l’aspect humain.
Pour plus de détails, vous pouvez nous demander le compte rendu complet de cette matinée.