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Village Legaltech 2018 : l’âge de la maturité

Innovation, interopérabilité, ouverture : voici quelques-uns des thèmes portés par le Village Legaltech 2018 qui s’est déroulé les 27 et 28 novembre dernier à la Cité des Sciences, à Paris.

Village Legaltech 2018 : une indépendance réussie

Après deux éditions en partenariat avec le Paris Open Source Summit, le Village Legaltech 2018 a été pensé par les organisateurs, Open Law et Village de la Justice, comme un événement à part entière. Pari réussi sur le plan de la fréquentation, de la diversité de l’écosystème et de la variété de conférences !

Le choix du lieu était là pour rappeler le caractère profondément scientifique de la transformation en cours. Tant sur le plan du droit que de l’informatique, le vocable Legaltech fait progresser le droit grâce aux technologies.

3.000 visiteurs ont assisté aux conférences de dizaines de start-ups de la Legaltech. 60 exposants, plus de 30 ateliers et conférences, des acteurs universitaires en nombre, tout l’écosystème était représenté.

C’est donc un événement arrivé à maturité qui s’est déroulé, en termes de fréquentation et de qualité de débats.

Les thèmes à l’honneur du Village Legaltech 2018

L’innovation était bien entendu l’un des thèmes importants de cette édition, comme les précédentes. On peut citer des solutions d’Intelligence artificielle (avec HyperLex, Juri’Predis ou Doctrine), des solutions cloud en API (comme Jarvis Legal), blockchain (avec DeepBlock) ou des plateformes à forte valeur ajoutée juridique (eJust en arbitrage, DataLegalDrive en Regtech). Les propositions de valeur innovantes, sur le plan du droit comme de la technologie, sont désormais bien là. Il n’est plus question de futur mais bien de gains de productivité et de transformation pour le présent.

Ensuite, l’interopérabilité est une autre thématique qui s’impose. En effet, la diversité de solutions et de pratiques métiers conduisent tout naturellement les utilisateurs à souhaiter interconnecter leurs différents outils. Par exemple, un avocat accède à son moteur de recherche juridique directement depuis son logiciel métier et faire signer électroniquement le contrat finalisé. Cette interface centralisatrice permet des gains de productivité et un confort d’utilisation sans équivalent.

Enfin, la notion d’ouverture est décisive. Entre professionnels du droit – directions juridiques, avocats, huissiers, notaires. Ouverture entre professions (informaticiens, expert comptables, l’Etat…) afin de concevoir des solutions réellement adaptées. Un groupe comme ELS (Dalloz, Francis Lefebvre, Editions Legislatives), partenaire stratégique de Jarvis Legal depuis 2014, s’inscrit dans cette tradition depuis longtemps. Un autre de nos partenaires, Seraphin Legal, développer et diffuse dans toute la profession de la technologie et de l’innovation.

L’API, la clé de voûte

Avant toute chose, l’ouverture est un état d’esprit, une valeur culturelle. Cela signifie partager sa valeur, sa technologie avec les autres et en retour bénéficier des apports des autres. Là où certains sont encore dans une logique de verrouillage (je travaille de manière exclusive uniquement avec des gens que je contrôle), la tendance est résolument de travailler de manière oecuménique au sein de l’écosystème. C’est bien la logique portée par OpenLaw ou le Consortium eJustice avec la notion des « communs ».

L’utilisateur doit être au centre. Il souhaite tout à la fois décentraliser les outils, travailler avec chaque solution spécialisée, et en même temps centraliser l’accès à l’information et à tous ses outils de manière simple.

Pour cela, une solution transverse doublée de connecteurs standardisés répond à la problématique. C’est bien la démarche de Jarvis Legal que de proposer une solution de gestion de cabinets d’avocats cloud et APIsée. L’API consiste en un connecteur permettant de faire circuler de l’information d’un logiciel à un autre automatiquement.

Ainsi, vous synchronisez vos emails et agendas, vous reliez votre base de données de contacts avec une solution de communication comme Mailchimp. La signature électronique, le RPVA, les modèles dynamiques sont autant de bénéfices fonctionnels rendus possibles par cette approche.

Focus sur la conférence : « Pour une Legaltech ouverte »

La conférence organisée par Jarvis Legal, « Pour une Legaltech ouverte » a mis en valeur cette notion d’écosystème et de partage, au profit de l’utilisateur.

Nos intervenants ont tous partagé leur volonté de travailler ensemble au sein de l’écosystème. Ainsi, le Grand Témoin de la conférence, Me Mamadou Konaté, avocat, arbitre, ancien Ministre de la Justice du Mali, a livré un vibrant plaidoyer pour favoriser l’accès au droit et à la justice grâce aux technologies.

Retrouvez très bientôt un résumé de cet événement sur notre blog.

 

Le Village Legaltech 2018 a donc été une vraie réussite. Le terme Legaltech a su s’imposer comme le symbole d’une transformation digitale intelligente, rationnelle, maîtrisée. Le temps n’est plus à l’évangélisation et la conquête. Le temps est maintenant au déploiement et au recueil des bénéfices promis par ces nouvelles technologies.

Alors, un grand bravo aux organisateurs et aux participants pour ces 2 jours de qualité. Une modeste proposition pour la prochaine édition : des acteurs étrangers, notamment allemands, américains ou hollandais, pour positionner la Legaltech française par rapport aux tendances mondiales. L’ouverture et l’interopérabilité, cela se joue aussi à l’international !

« Pour une #LegalTech Ouverte! »

A l’occasion de la 3ème édition du village de la LegalTech, Jarvis Legal organise la conférence « Pour une LegalTech Ouverte : » ce mardi 27 novembre au village de la LegalTech en compagnie de nombreux représentants de la LegalTech & du monde du droit.

Entre expertise juridique et technologie, les LegalTech contribuent à la modernisation de la justice et à l’amélioration de l’accès au droit.

Cependant, aujourd’hui les solutions ou innovations technologiques sont pensées et construites en vase clos, limitant les synergies et autres potentiels de développement avec les autres acteurs de la LegalSphere.

La LegalTech doit avant tout se penser comme un écosystème d’outils et de services à disposition de la modernisation du droit. Elle doit se construire sous la forme d’un écosystème ouvert et connecté à la fois entre les experts technologiques mais également avec les acteurs juridiques.

Après l’introduction de notre Grand Témoin, Maître Mamadou Konaté, ancien ministre de la justice du Mali, expert OHADA et Associé Gérant du cabinet Jurifis Consult, nos invités interviendront autour des sujets suivants :

LegalTech & Expertise Juridique: moderniser le métier, c’est faciliter l’accès au droit.

  • Comment les solutions technologiques participent-elles à faciliter l’accès au droit pour le justiciable ?
  • LegalTech & Avocats, Confrontation artificielle ou Opposition Féconde ?

Participeront à cette première discussion :

  • Anne-Sophie Reynaud, responsable du developpement d’affaire pour eJust, plateforme d’arbitrage en ligne.
  • Maître Antoine Gravereaux, Associé du cabinet Staub & Associés & Data Legal Drive, plateforme de gouvernance RGPD.
  • Rémi Ramondou, Directeur Marketing à ELS Dalloz, leader de l’édition juridique professionnelle et universitaire.

L’importance d’un écosystème technologique ouvert et communicant.

  • La nécessité de l’expertise technologique dans l’écosystème juridique.
  • Interopérabilité et Transversalité, comment les acteurs technologiques multiplient la valeur apportée aux professionels du droit ?

Participeront à cette seconde discussion :

  • Christophe Lemée, Co-fondateur de DeepBlock , la technologie blockchain au service du juridique.
  • Thomas Saint-Aubin, Directeur général de Seraphin Legal, développement de Legal Tech sur mesure pour juristes augmentés.
  • Martin Bussy, Directeur général et Co-fondateur de Jarvis Legal, solution en ligne de gestion de cabinet d’avocats.

Pour assister à cette conférence, n’hésitez pas à vous inscrire directement sur le site internet du village de la LegalTech, et rendez-vous le 27 novembre à 15H dans l’amphithéâtre Louis Armand Est.

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Les avantages à travailler sur Mac pour les cabinets d’avocats

Aux États-Unis, près de 60 % des avocats utilisaient déjà Mac en 2013. En France, seuls 40 % des avocats se sont convertis au célèbre ordinateur de la marque à la pomme. Pourquoi cette différence et quels sont les intérêts à utiliser un ordinateur Apple pour votre cabinet ? Voici 3 arguments qui vont convaincront de remiser votre ancien PC au placard !

Un prix élevé mais un investissement rentable

L’argument souvent avancé par les détracteurs du Macintosh est son prix, il est vrai souvent beaucoup plus élevé que ses concurrents directs sous Windows dans la même gamme.

Pourtant, sur la durée, l’ordinateur d’Apple se révèle beaucoup plus rentable qu’un ordinateur Windows. En effet, la durée de vie moyenne d’un PC est de maximum 5 ans !

Les Mac sont beaucoup plus résistants au temps qui passe. Ils se révèlent finalement moins coûteux en entretien que les PC sous Windows : moins de bugs, de crash, de virus aussi et donc de risque de perte de données. Avec eux, vous pouvez oublier le numéro de votre dépanneur informatique.

Un ordinateur performant et toujours plus sécurisé

Les Mac sont réputés pour leur sécurité accrue. Même si aujourd’hui, avec la multiplication des cyber-attaques et la découverte régulière de failles de sécurité, il ne faut pas se leurrer tous les ordinateurs sont vulnérables.

En réalité, ce n’est pas qu’un ordinateur sous Mac soit plus sûr, mais il est moins visé par les attaques informatiques en raison de son faible nombre d’utilisateurs qui rend la programmation d’une attaque moins « rentable » pour les pirates.

De plus, bien connu également pour son système fermé et intégré, le Mac est beaucoup plus difficile d’accès aux fraudes.

Ajoutez à ça des performances technologiques souvent avancées par rapport aux autres constructeurs, vous obtenez une machine sûre et fiable.

N’oubliez pas de rajouter un anti-virus pour plus de prudence et vous serez assurés que vos données sont bien gardées et sécurisées. Si on estime qu’environ 90 % des entreprises utilisent Mac, ce n’est pas pour rien !

Les problèmes de compatibilité des logiciels vaincus par le cloud

Dernier point litigieux, les problèmes de compatibilité des logiciels, et notamment, des logiciels juridiques. En effet, nombre de logiciels ne sont pas compatibles avec Mac et n’existent tout simplement pas sous Mac ou alors sont vendus à des prix prohibitifs.

Ici, vous avez 3 options. D’abord, vous pouvez installer une machine Windows sur votre Mac, sacrilège pour certains, solution de repli pour d’autres. Deuxième possibilité, vous pouvez utiliser les logiciels présents sur votre Mac, c’est-à-dire chercher des ersatz qui remplaceront, peut-être de façon moins complète, votre logiciel préféré sous Windows.

Enfin, dernière et vraisemblablement meilleure option, vous pouvez vous tourner vers une plateforme comme Jarvis Legal.

Dans ce cas, plus aucun problème de logiciel incompatible : tous vos outils de travail quotidien se trouvent sur le cloud.

En plus, ce type de solutions hébergées est simple, complète et facilement accessible partout où vous vous trouvez. Grâce à elles, vous alliez l’avantage de solutions mobiles et puissantes avec les performances élevées d’un Mac.

Attention cependant à certaines solutions hébergées qui ne sont pas complètement compatibles avec votre Mac et vous empêchent de profiter de toutes ses possibilités.

Aujourd’hui, la meilleure option sur le marché est de se tourner vers Jarvis qui est la seule solution 100 % compatible Mac.

Passer sous Mac nécessite surtout de changer ses habitudes : clavier différent, nouvel environnement, etc. Pas d’inquiétude cependant, l’environnement sous Mac est suffisamment intuitif et ergonomique pour que l’on se fasse rapidement à ces changements.

Et surtout, c’est vérifié et prouvé : de nombreux utilisateurs passés à Mac ne sont jamais revenu à Windows !

Si vous êtes à la recherche d’un logiciel de gestion de cabinet d’avocats performant et intuitif sur Mac, n’hésitez plus et contactez-nous ! 

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La LegalTech dans le monde

Cet article a été rédigé grâce au travail d’enquête auprès des LegalTech de nombreux pays effectué par le village de la justice.

Grâce au développement des possibilités offertes par le numérique, le droit et la technologie ont opéré un mariage réussi par les LegalTech du monde entier. Pourtant, chaque pays a donné naissance à des LegalTech très différentes. Quelles sont les innovations inspirantes qui pourraient arriver en France ? Embarquement pour un tour du monde des pratiques les plus novatrices.

Les meilleures innovations de la LegalTech dans le monde

Les LegalTech ont un visage différent selon les pays où elles sont implantées. Plus ou moins matures, elles dépendent étroitement de l’environnement juridique dans lequel elles évoluent. Ainsi, en chine, les débouchés pour le marché du droit sont très importants grâce à une population nombreuse et connectée. Aussi, la LegalTech bénéficie d’un soutien financier du gouvernement qui investit dans l’intelligence artificielle ce qui encourage le développement du secteur.

L’impulsion donnée par l’État peut-être aussi capitale en matière d’open data. Par exemple, en Russie où l’ouverture des données est favorisée par le pouvoir. Ce soutien a permis l’émergence d’une pépinière dynamique de plus de 150 entreprises spécialisées.

Vue comme une réelle opportunité financière mais aussi comme la possibilité de moderniser le monde du droit, la LegalTech la plus mature est incontestablement celle des États-Unis. Elle a environ 20 ans d’avance sur la France ! Pour autant, la croissance du secteur est surtout poussée par le système juridique américain, centré sur le litige et très différent du nôtre.

Difficile de comparer alors avec des pays européens comme la Belgique où le marché n’en est qu’à ses balbutiements. Le marché belge est 6 fois plus petit qu’en France !

De façon générale, en Europe, les LegalTech sont inégalement développées : certains secteurs comme l’information et la connaissance juridique sont sur investis tandis que d’autres peinent comme la justice prédictive.

Aux USA, la LegalTech se concentre sur l’idée de faire gagner du temps et de simplifier la vie des professionnels. Elle vise notamment 3 choses :

–    Faciliter la recherche de documents et l’accès à l’information juridique en vue des litiges

–    Travailler sur la compatibilité entre les logiciels et les technologies

–    Héberger (via le cloud) et conserver les données de façon sécurisée

L’un des défis des LegalTech en France comme ailleurs est de rendre plus facile, ergonomique et intuitive l’utilisation des technologies. Permettre le dialogue entre l’homme et la machine en quelque sorte !

Par exemple, ces technologies pourraient devenir encore plus faciles d’accès si elles étaient disponibles via une seule et même interface. Des solutions existent déjà comme Jarvis Legal.

Elles permettent de centraliser l’accès à tous les outils numériques depuis un seul et unique portail. L’utilisateur n’a plus qu’à passer uniquement par un logiciel de gestion de cabinet d’avocats qui réunit toutes les technologies dans un seul endroit. On gagne ainsi en facilité d’utilisation et de gestion.

Souvent en avance de plusieurs années sur nous, les États-Unis se penchent dorénavant sur les grands défis de la LegalTech pour demain. Par exemple, la protection des données face à l’augmentation de la cybercriminalité mais aussi la formation des futurs professionnels à l’université ou grâce aux barreaux (avec des incubateurs, etc.).

Comment sont perçues les LegalTech à l’étranger ?

Dans les pays européens, en Espagne par exemple, ce manque d’information des professionnels sur les possibilités offertes par ces start-up est pointé du doigt comme un frein au développement de la LegalTech.

Montrer aux cabinets les bénéfices qu’ils pourraient obtenir à faire appel à une LegalTech est un enjeu capital pour l’avenir.

À défaut d’informations, la LegalTech est parfois perçue avec méfiance, par exemple en Allemagne ou en Belgique. En réalité, son image souffre surtout d’un manque de communication sur le sujet. En regardant l’exemple américain, on s’aperçoit aussi que c’était exactement la même chose à ses débuts aux États-Unis !

Loin d’être une concurrence déloyale aux avocats, elle apporte une aide au quotidien en permettant aux avocats de se concentrer sur leur cœur de métier.

Elle ne remplacera jamais l’avocat car le juridique pur n’est pas son métier. En revanche, elle lui apporte un réel complément de compétences au quotidien. Par exemple, gagner du temps sur des tâches en déléguant les plus rébarbatives et les plus chronophages à la technologie. L’automatisation peut avoir du bon si elle est limitée à des tâches simples et répétitives.

Quant au grand public, il accueille favorablement ce nouvel écosystème juridique comme la possibilité d’une meilleure offre de service. Les attentes de la population sur les questions de l’accessibilité au droit et de la diffusion de l’information peuvent être importantes notamment dans les pays d’Afrique.

En conclusion, en France comme ailleurs, les perspectives des LegalTech sont certaines même si certains secteurs seront amenés à se développer tandis que d’autres seront petit à petit délaissés.

La France, souvent citée en exemple à l’étranger, bénéficie d’un environnement favorable et attrayant. Inspirant, ce tour du monde organisé par le Village de la Justice a été l’occasion de regarder les pratiques de nos voisins mais aussi de voir sous un autre œil les nôtres. Alors, à quand d’autres pays pour un prochain tour du monde ?

 

La transformation des cabinets d’avocats sur le modèle de l’entreprise

Nécessaire pour certains, remise en cause du statut particulier de l’avocat pour d’autres, l’adoption des modes de fonctionnement de l’entreprise aux cabinets d’avocats apparaît de plus en plus évidente.

Le managing partner d’un grand cabinet parisien doit-il désormais être considéré comme un PDG ? Doit-il plus qu’avant insuffler une stratégie ou doit-il rester un parfait juriste, un technicien du droit, fin analyste et négociateur capable de séduire de nouveaux clients tout en conservant les anciens ? Dans le modèle anglo-saxon la question ne se pose pas. L’avocat peut démarcher, prospecter, faire de la publicité, être rémunéré quasi uniquement en fonction de la réussite de ses affaires. Bref l’avocat anglo-saxon est devenu un véritable businessman.

Qu’en est-il en France ?

Certes la vision classique de l’avocat comme artisan solitaire, agent essentiel d’une bonne administration de la justice a évolué. Certes la loi Hamon du 17 mars 2014 autorise désormais le démarchage entraînant les espérances de la presse spécialisée mais quelle est la réalité de cette transformation ?

Cette mutation, ou tout du moins cette adoption d’une partie des codes de l’entreprise est d’abord le fruit d’une évolution globale. A l’heure de la start-up nation, le modèle de gestion de l’entreprise est devenu le référant partagé par tous. L’action publique s’en inspire, le mode associatif le copie, rentabilité et efficacité sont devenus les maîtres mots de toutes activités, économiques ou non.
Dans ce cadre, le passage d’une logique « avocat » à une logique « cabinet » illustre parfaitement le changement opéré par le secteur. Désormais, les grandes marques sont aussi celles des law firms et non plus uniquement celles des ténors du barreau.

Nécessité d’être dans l’air du temps

La transformation de l’activité résulte également de la volonté des cabinets de se développer en singeant le modèle de ses clients.

Il est ainsi intéressant de noter que l’appropriation des codes de l’entreprises, comme la division en départements, la mise en place d’outils de reporting ou le recrutement de fonctions supports (RH, marketing/Communication, finances.) est bien plus le fruit des grands cabinets d’affaires organisés sur le mode de fonctionnement des law firms américaines que des petites structures individuelles.

Or différentes études tendent à démontrer que l’une des clefs de distinction entre cabinet d’affaire et cabinet généraliste est justement la part de clients particuliers pour les uns et institutionnels pour les autres.
L’adoption d’un modèle plus proche de celui de l’entreprise est donc d’abord et avant tout le fruit des choix stratégiques des grands cabinets adoptant ainsi le fonctionnement de leurs propres clients. Mais la raison essentielle et principale de cette évolution n’en reste pas moins la recherche des meilleurs pratiques permettant d’accroître la rentabilité des cabinets. Dans un environnement très largement concurrentiel la recherche de rentabilité est devenue une nécessité stratégique mais également économique.
Réduire les coûts, limiter le turnover et les débauchages, offrir à ses employés/collaborateurs des conditions de travail leur permettant de gagner en productivité, les codes de l’entreprise sont désormais totalement adoptés par les grands cabinets.

Le modèle hiérarchique est également reproduit

Certes l’avocat collaborateur reste indépendant et si la fin de l’avocat salarié est une réalité, la division en départements structurés entre associés, collaborateurs senior, junior et stagiaires implique l’existence d’une forme de lien hiérarchique.

On trouve également des responsables du développement commercial dans de grands cabinets français, tâche traditionnellement dévolue aux associés. Les cabinets s’équipent de CRM, outil de gestion de la clientèle. Les logiciels de gestion, proposés par des sociétés comme Jarvis Legal, permettent d’améliorer la productivité des équipes et facilite le travail collaboratif.

Formation professionnelle

La notion de formation professionnelle est également un élément à part entière du parcours des collaborateurs avec la création de véritables organismes dédiés comme l’agence Joberwocky de Nathalie Sevestre. Enfin, l’amélioration des outils de reporting permettent aux associés de pouvoir piloter dans des conditions optimisées l’activité de leurs cabinets.

Un des éléments les plus révélateurs de cette évolution est sans aucun doute l’arrivée des Hapiness Office Manager dans les grands cabinets. Cours de Yoga et autres petites attentions au bien-être des collaborateurs ont permis de réduire les cas de burn-outs et autres crises de nerfs qui rythmaient la vie des cabinets d’affaires.

On le voit, le mode de fonctionnement des cabinets évoluent, la petite boutique tenue par quelques associés fondateurs réputés a laissé la place aux law firms, souvent à dimension internationale dont le nom /la marque, est gage de sérieux et de qualité. Ces grands ensembles souvent constitués par un noyau dur d’associés. Entre baisse des prix tirée par une concurrence de plus en plus féroce et un regroupement de plusieurs cabinets de tailles intermédiaires sont devenus les nouveaux référents du marché.
Mais ce modèle, apparu au début des années 2000 semble lui aussi trouver ses limites remise en cause de certains tarifs pratiqués, le modèle de la law firm à peine installé, semble déjà remis en question.

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Les perspectives ouvertes par le droit OHADA en Afrique

Méconnue, l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires est pourtant l’un des acteurs majeurs œuvrant pour le développement économique africain.

Qu’est-ce que le droit OHADA ?

L’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) est une organisation intergouvernementale mise en place afin d’établir un cadre juridique commun en droit des affaires dans les pays africains.

Elle a été créée le 17 octobre 1993 par le traité de Port-Louis relatif à l’harmonisation du droit des affaires en Afrique. Ce traité a été révisé à la même date en 2008 au Québec.

L’organisation comporte actuellement 17 États membres : le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, le Congo, les Comores, le Gabon, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Guinée-Équatoriale, le Mali, le Niger, la République Démocratique du Congo (RDC), le Sénégal, le Tchad et le Togo.

 

Comment fonctionne l’organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique ?

L’OHADA repose sur 5 organes.

•   La Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement : c’est l’organe politique. Fonctionnant sur un système de présidence tournante (en 2018, le Gabon), son rôle est de définir les orientations générales de la politique à mener au sein de l’organisation.

•   Le Conseil des Ministres de la Justice et des Finances : c’est l’organe législatif. Le conseil des ministres a un pouvoir de décision, de contrôle des institutions et d’autorisation du budget. Il délibère et adopte également les normes communes appelées « actes uniformes », les règlements et les décisions.

•   Le Secrétariat Permanent : il s’agit de l’organe exécutif. Dirigé par un secrétaire général élu pour 4 ans, le secrétariat prépare les projets d’actes uniformes, de règlements et de décisions. Il représente l’organisation dans ses relations avec les tiers.

•   La Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA) : c’est l’organe juridictionnel commun. Elle prime sur les cours nationales de justice. Composée de 13 juges élus pour 7 ans, elle connaît des pourvois contre les décisions de justice rendues sur le droit OHADA par les juridictions des États membres. Elle a également un rôle prépondérant en matière d’arbitrage. Elle assure surtout l’interprétation des décisions prises sur le fondement du traité afin de favoriser une application harmonieuse du droit issu du traité. Pourvue d’un pouvoir d’évocation, la Cour peut statuer directement au fond sur un litige si elle l’estime nécessaire.

•   L’École Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA) : l’École est chargée de la formation des futurs magistrats et des magistrats déjà en fonction.

Pourquoi l’Afrique a besoin d’une organisation comme l’OHADA ?

Créée pour maîtriser l’insécurité juridique, cette organisation a pour but la réalisation d’un climat stable mettant en confiance les investissements économiques.

Comment obtenir plus de sécurité juridique ? Le plus important des chantiers de l’OHADA est l’unification et l’harmonisation des normes en vigueur.

Ainsi, la volonté de l’organisation est de parvenir à édicter des règles communes. À la clé, une meilleure lisibilité des normes nécessaire à une simplification des relations d’affaires.

Ces règles communes et stables ont l’énorme avantage de rendre le droit prévisible. Valeur cardinale pour les investisseurs étrangers comme africains, la prévisibilité rassure. Sécurisées, les affaires peuvent se poursuivre sous des bons auspices sans craindre des variations législatives soudaines et aléatoires.

Vrai plus pour ses membres, l’OHADA leur donne ainsi un avantage concurrentiel sur les autres pays. Par exemple, en 2018 à Madagascar, 70 % des acteurs du secteur privé se sont montrés favorables à l’entrée du pays dans l’OHADA.

Enfin, autre grand chantier de l’organisation africaine : la formation des personnels. Toujours dans un but de sécurité juridique, l’image donnée par la justice se doit d’être irréprochable et elle doit faire preuve d’une indépendance à toute épreuve.

Des effets positifs économiques et juridiques pour le continent africain

Concrètement, en 20 ans, 10 actes juridiques uniformes ont été adoptés couvrant un large spectre du droit des affaires : droit commercial général, médiation, transport des marchandises sur route, sociétés coopératives, sociétés commerciales, arbitrage, comptabilité et information financière, procédures collectives, voies d’exécution et sûretés. D’application immédiate si adoptés par le conseil des ministres à l’unanimité, ces actes uniformes se distinguent donc par leur rapidité.

Par exemple, l’OHADA a voulu mettre en valeur l’arbitrage. En 2017, un acte uniforme a permis une meilleure exécution des sentences arbitrales les rendant ainsi plus efficaces. Dans le même ordre d’idées, les recours amiables comme la médiation sont valorisés. En 2017, un acte uniforme apporte même valeur obligatoire à la médiation, comblant alors le vide juridique existant dans certains États.

En 2010, l’OHADA s’est accordée sur des définitions communes à certaines notions pivots du droit commercial : le statut de commerçant, le fonds de commerce, etc. Sans compter la jurisprudence abondante de la Cour.

D’un point de vue strictement économique, les retombées de l’OHADA ne se sont pas faites attendre. En 2016, la Banque mondiale évaluait à 275 milliards de dollars le PIB de l’espace géographique OHADA. Depuis, ce PIB est en augmentation régulière et de façon significative.

Pour l’avenir, les chantiers de l’organisation pour l’harmonisation du droit africain sont encore nombreux. Un des défis actuels est de rendre le droit OHADA plus axé sur les technologies numériques notamment grâce à la Legaltech. Par exemple, la Legaltech pourrait œuvrer pour rendre les services juridiques plus accessibles aux petites entreprises africaines.

 

 

 

L’avocat mobile : les 3 avantages des solutions mobiles pour votre cabinet

Selon une enquête du ABA Techreport, 68 % des cabinets d’avocats qui utilisent le cloud affirment que son avantage principal est d’être accessible peu importe où l’on se trouve et disponible 24 heures sur 24. Et dans une écrasante majorité, ceux qui ont opté pour ces solutions mobiles n’envisagent pas de retour en arrière ! Alors, qu’avez-vous à gagner à choisir des outils facilitant la mobilité pour votre cabinet ?

Un avantage technique certain : la sécurité des données

La véritable valeur ajoutée du cloud réside dans sa sécurité renforcée par rapport à un stockage local. Contrairement à certaines idées reçues, le cloud est beaucoup plus sûr qu’un serveur local pour protéger vos données.

En effet, un serveur est vulnérable à de multiples attaques : piratage, sinistre, bug informatique, etc. Tandis que, si vous optez pour le cloud, vos données sont stockées sur des serveurs hyper sécurisés où vous voulez dans le monde.

Par exemple, Jarvis a choisi des datacenters bénéficiant d’une vidéo surveillance et d’un haut niveau de sécurité. Vos données transitent de manière chiffrée et sont sauvegardées automatiquement plusieurs fois par jour. En clair, en cas de problème, vous avez accès à une récupération de vos données beaucoup plus rapide et aisée.

D’ailleurs, pour limiter encore plus les risques, Jarvis Legal propose une double solution : stockage des données sur l’ordinateur et stockage sur le cloud. Les risques de pertes de données sont donc considérablement diminués avec des solutions mobiles.

Autre intérêt d’une telle solution : éviter les surcoûts financiers. Un serveur et des logiciels en local peuvent engendrer des coûts cachés multiples dont vous vous seriez bien passé : intervention d’un professionnel pour le dépanner, changement ou mise à jour des logiciels, etc. Sans parler de la perte de temps à gérer les problèmes informatiques !

Une gestion quotidienne facilitée : la mobilité des données

Un des avantages des solutions mobiles est leur flexibilité.

Facile à vivre, le logiciel hébergé sur cloud comme Jarvis est là pour vous faciliter la vie et non la compliquer.

Vous accédez aisément à vos données partout où vous êtes. Si vous êtes en déplacement professionnel, dans le train, si vous attendez votre passage à l’audience, vous pouvez avoir un accès immédiat et rapide à vos données. Finis les temps morts, vous gagnez un temps considérable !

Vos documents sont accessibles depuis votre smartphone ou votre tablette et depuis votre ordinateur personnel, et ce, même hors connexion.

La mobilité est aussi synonyme d’outil de partage. Elle facilite le contact en interne entre les avocats du cabinet tout en permettant aussi la communication avec les clients.

Et tout cela sans accroc, car la synchronisation entre les différents supports est immédiate.

Une mise en conformité avec la nouvelle réglementation aisée

Enfin, la mobilité offre l’avantage de la simplicité par rapport au RGPD. Le règlement général sur la protection des données en vigueur depuis le 25 mai 2018 vous concerne car en tant qu’avocat, vous traitez des données sensibles et personnelles.

Ce règlement européen met en place une chaîne de responsabilité. Dans cette chaîne, il distingue entre la personne qui collecte les données (le « data controller ») et celle qui les traite (le « data processor »).

À la différence d’un logiciel hébergé en local où vous êtes celui qui collecte et qui traite les données, le logiciel cloud vous décharge de la partie traitement des données. Vous n’avez alors plus qu’à gérer la partie collecte des données.

Ainsi, la solution cloud de Jarvis s’occupe de tout et vous assure une parfaite conformité avec le RGPD.

En bref, les solutions mobiles s’adaptent à notre façon de travailler aujourd’hui et au monde moderne pour vous simplifier la vie.

N’hésitez pas à nous contacter, et faîtes passer votre cabinet dans l’air de la mobilité !

Existe-t-il une bonne et une mauvaise LegalTech ?

Depuis 2014, les entreprises de la LegalTech ont le vent en poupe avec un taux de croissance de 20 % en Europe selon le magazine Forbes. La France est en bonne position dans ce classement même si elle n’atteint pas les États-Unis où le marché du droit s’est beaucoup développé ces dernières années. Aujourd’hui en France, l’alliance du droit et de la technologie s’applique davantage à la rédaction d’actes et de documents juridiques. Mais, d’autres LegalTech œuvrent à la fourniture d’outils professionnels spécialisés, la protection des données, l’accessibilité, l’utilisation de l’intelligence artificielle, etc.

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RGPD et chaîne de responsabilité : faites-le bon choix concernant votre outil de gestion de cabinet

Rappel sur le RGPD

Depuis le 25 mai dernier, le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) est entré en vigueur. Il concerne tous les organismes publics ou privés qui sont amenés à traiter des données personnelles de résidents de l’Union Européenne.

De facto, votre cabinet d’avocats est soumis à cette nouvelle réglementation et il vous faut vous mettre en conformité si ce n’est pas déjà le cas.

Chaîne de responsabilité

Parmi vos obligations liées au RGPD, vous devez notamment réaliser une cartographie de vos traitements de données, faire un audit de vos systèmes en internes et vous assurer que vos sous-traitants soient en conformité avec le Règlement européen. Ces derniers, eux aussi concernés par le RGPD, sont soumis aux mêmes obligations et doivent réaliser les mêmes vérifications en interne comme auprès de leurs sous-traitants.

C’est ce qu’on appelle la chaîne de responsabilité : chaque organisme soumis au Règlement s’assure de la conformité de son sous-traitant qui lui-même s’assure de celle de son sous-traitant et ainsi de suite.

Responsable de traitement et/ou Sous-traitant ?

Vos obligations diffèrent si vous êtes Responsable du traitement ou Sous-traitant.

Selon le RGPD, vous êtes Responsable du traitement (i.e. Data Controller) lorsque vous collectez des données personnelles de façon directe ou indirecte dans une finalité donnée. Dans ce cas, vous êtes tenus d’informer la personne sur la finalité précise de cette collecte, sur ses droits applicables et vous devez limiter cette collecte à un minimum de données.

Au contraire, vous êtes Sous-traitant (i.e. Data Processor) si vous ne faites que traiter des données pour le compte et sous l’autorité du Responsable du traitement. Dans ce cas, vous devez mettre en œuvre des mesures techniques et organisationnelles garantissant la sécurité et de la confidentialité des données traitées pour le compte et sous l’autorité de ce Responsable de traitement.

Dans la pratique, la majorité des organismes réalisent des traitements à la fois en tant que Responsable de traitement (i.e. pour leur propre compte comme les traitements liés au RH ou à la gestion de la clientèle) et en tant que Sous-traitant pour le compte de leurs clients.

Responsabilité et risques encourus pour l’Avocat

Dans le cadre RGPD, vous devez prendre toutes les mesures techniques et organisationnelles nécessaires pour garantir l’intégrité, la sécurité et la confidentialité des données que vous collectez ou traitez.

Ainsi, si vous stockez vous-même les données que vous collectez (sur votre ordinateur, clé USB, disque dur externe, serveur local, etc.) vous êtes considéré à la fois comme Data Controller et Data Processor. Dans ce cas, vous devez garantir vous-même la sécurité et la confidentialité de vos données en mettant en place par exemple une sauvegarde, une redondance et un cryptage de vos données, une sécurisation de l’accès à vos terminaux informatiques, etc.

En cas de non-respect du RGPD, vous vous exposez à une amende pouvant atteindre 20 millions d’euros ou 4% de votre CA mondial (cf. Article 83 du RGPD).

Logiciels hébergés vs. installés en local

Si vous êtes équipé d’un logiciel de gestion de cabinet installé en local (i.e. sur votre ordinateur ou votre serveur local) vous êtes donc 100% responsable de la gestion de la sécurité et confidentialité de vos données.

Sécuriser vos données peut être un processus long, complexe et coûteux mais surtout très loin de votre domaine d’expertise. Nombre d’avocats qui utilisent des logiciels installés en local ont subi des pertes de données suite au vol, au piratage, à la détérioration volontaire (malveillance) ou involontaire (dégâts des eaux, incendie) ou à l’obsolescence de leur matériel informatique.

Au contraire, si vous êtes équipés d’un logiciel 100% hébergé (i.e. dans le Cloud), comme Jarvis, vous déléguez ce rôle de Data Processor et n’avez plus à vous soucier de la gestion en direct de la sécurité et de confidentialité de vos données. En effet, c’est votre sous-traitant qui assumera ce rôle pour vous mais toujours sous votre autorité.

Autres avantages des logiciels hébergés

Le fait de travailler avec un logiciel hébergé vous apporte bien d’autres avantages et le tout à moindre coût. En premier lieu, cela vous donne accès à niveau d’équipement professionnel et à des technologies de pointe. Chez Jarvis, vos données sont stockées dans des data centres équipés de baies de stockage ultra performantes répondant à la norme Très Haute Disponibilité (THD) et fonctionnant sur des équipements et technologies développés par les plus grands acteurs du marché : Hewlett-Packard, Cisco, CheckPoint, VMWare.

Deuxièmement, cela vous donne accès à un niveau de sécurité quasi-militaire. Vos données sont hébergées dans des centres de données (NB : chez OVH en France si vous êtes utilisateurs de Jarvis) qui sont munis d’onduleurs et de groupes électrogènes, de systèmes de vidéo-surveillance et de détection de mouvements ainsi que de personnels de sécurité. Leur accès est strictement contrôlé et limité à des personnels habilités munis de badges RFID et/ou identifiés par reconnaissance biométrique.

De plus, vos données sont sauvegardées automatiquement plusieurs fois par jour et répliquées dans des centres de données géographiquement distants (NB : les centres de données d’OVH de Roubaix, Strasbourg et Gravelines si vous êtes utilisateurs Jarvis). Vos données sont de même cryptées selon un protocole de chiffrement de niveau bancaire avec une clé de chiffrement de 4096 bits.

Enfin, les logiciels hébergés vous apportent la mobilité si importante aujourd’hui dans la profession d’avocat. Au cabinet, chez vous, chez votre client, à la Cour, dans la rue ou dans un taxi, vous avez accès à toutes les données de votre cabinet depuis n’importe quel terminal et à tout moment.

Hébergement des données et Privacy Shield

Si les logiciels hébergés apportent beaucoup d’avantages, il n’en reste pas moins de votre responsabilité de vérifier le pays dans lequel vos données sont traitées. Selon le Règlement, vos données doivent être traitées dans un pays dit adéquat, c’est-à-dire membre de l’UE ou de l’EEE ou tout autre pays bénéficiant d’un mécanisme de protection des données jugé équivalent au RGPD par l’UE. Chez Jarvis, nous avons toujours hébergé vos données chez OVH en France ou dans votre pays d’exercice quand cela est possible.

Attention aux logiciels hébergés qui traitent vos données aux USA dans le cadre du EU-US Privacy Shield. Cet accord, qui a remplacé le Safe Harbour, a récemment été jugé encore insuffisant par les autorités de contrôle des libertés informatiques des États-membres (dont la CNIL et regroupées au sein du Groupe de travail Article 29 ou G29). En effet, sous la pression de ce G29, le parlement européen a demandé le 14 juin dernier la suppression du Privacy Shield si le gouvernement américain n’apporte pas plus de garanties sur la protection des données transférées vers les US d’ici au 1er septembre 2018.

Tranquillité d’esprit

Les logiciels hébergés comme Jarvis vous apportent toutes les garanties en matière de sécurité et confidentialité de vos données en conformité avec le RGPD. De plus, ils vous donnent accès au nec plus ultra en termes d’équipement, de sécurité et de mobilité. Vous pouvez vous concentrer sur la gestion de vos dossiers et échanger avec vos clients l’esprit tranquille. Jarvis s’occupe du reste.