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Blockchain : quelles applications concrètes pour votre cabinet d’avocats ?

Tout le monde connaît le bitcoin, la plus célèbre des crypto-monnaies. Pourtant, rares sont ceux qui savent que le bitcoin est en réalité l’une des premières applications concrètes de la blockchain. Difficile à cerner, cette technologie va pourtant constituer selon les spécialistes une des plus grandes innovations juridiques à venir de ces prochaines années. Alors, qu’est-ce que la blockchain exactement et comment peut-elle être utile aux professionnels du droit ?

Les atouts majeurs de la blockchain : faible coût et sécurité maximale

Pour résumer simplement, on peut définir la blockchain comme une technologie de stockage et de transmission d’informations. Son principal atout réside dans le fait qu’elle n’utilise pas d’intermédiaire. À cet égard, elle est beaucoup plus sécurisée que la plupart des systèmes actuels qui recourent à des « tiers de confiance », c’est-à-dire des banques, assureurs, etc.

La sécurité est donc le principal atout de la blockchain.

Elle est ainsi réputée infalsifiable car elle se fonde sur un système transparent. Tout le monde peut observer et connaître les transactions de son voisin. Ainsi, pour être violé, le système devrait être piraté par plus de la moitié des utilisateurs se regroupant pour décider de tricher. En se fondant sur le postulat que tous les utilisateurs sont honnêtes, la blockchain montre là un de ses points faibles même si les risques d’intrusion dans le système sont minimes.

Pour limiter les inconvénients pouvant être liés à cette idée de transparence, il existe des blockchain privées. Ainsi, l’UJA a appelé à la création d’une blockchain privée réservée aux avocats pour « allier la technologie avec la déontologie de la profession » et « aller vers une nouvelle génération d’actes contresignés par avocat ».

Second avantage de cette innovation, c’est son faible coût. Entièrement numérique et accessible partout dans le monde.

Enfin dernier atout, la blockchain peut interagir avec des API, c’est-à-dire avec une plateforme technologique permettant à différents logiciels de se connecter entre eux et d’échanger des informations.

Il est donc possible de l’intégrer facilement à la gestion quotidienne de son cabinet grâce à des logiciels offrant une intégration API comme Jarvis Legal.

Jarvis a pour projet d’inclure la technologie d’horodatage de dossiers de DeepBlock, une Legal Tech qui propose d’associer des fonctionnalités blockchain sans connaissances et rapidement à son environnement numérique.

Ainsi, grâce à cette nouvelle fonctionnalité intégrée à la plateforme Jarvis Legal, il sera possible de certifier avec exactitude la date de création d’un document.

C’est une grande avancée qui rendra concret un des avantages majeurs de la blockchain : la constitution par avance de preuves. Un exemple parmi des centaines de possibilités : certifier l’antériorité d’un dépôt de création soumise au droit d’auteur.

Deux applications concrètes pour votre cabinet d’avocats : la préconstitution de preuves et les smart contract

Authentification des documents

Une des applications possibles pour les professionnels du droit est la préconstitution de preuves. La blockchain est déjà utilisée par le gouvernement américain dans ce but.

Concrètement, la blockchain fonctionne en attribuant à chaque document ou transaction un chiffrement unique traduit en « hash », c’est-à-dire en une suite alphanumérique. Une seule modification même d’une virgule entraîne la modification de toute la chaîne.

Imaginons donc qu’un individu mal intentionné décide de modifier une page. Pour que la fraude soit réussie, il devrait modifier toutes les pages de la chaîne afin que celle-ci reste cohérente et logique ! Il devient alors beaucoup plus facile de repérer les fraudes et de décourager les tentatives de modifications indues des documents.

De plus, ce chiffrement ou empreinte numérique reste le même pendant des millions d’années, une fois « miné », il ne bouge plus et ne peut être modifié.

L’empreinte est sécurisée par la preuve de l’identité de son titulaire grâce à un mot de passe ou une adresse blockchain. Cette dernière sécurité lie le document à son titulaire.

Automatisation de certains contrats
Le code est-il la nouvelle loi ? Les controversés « smart contract » se fondent aussi sur l’idée de la blockchain.

Ces « contrats intelligents » sont des contrats automatiques programmés pour s’exécuter lorsqu’une ou des obligations contractuelles clairement définies à l’avance sont réalisées.

Par exemple, un smart contract pourrait proposer une indemnisation prévue à l’avance et de façon automatique en cas de retard d’un vol ou d’un train ou bien pourrait s’appliquer pour un contrat de location de voitures.

Les atouts des smart contract pour les avocats sont nombreux : diminution des risques de perte ou de modification du contrat, meilleure sécurité juridique des contrats, mais aussi facilitation de l’exécution parfois problématique de certains d’entre eux.

Évidemment, les smart contract doivent être sous contrôle d’un professionnel du droit. Ils ne sont possibles que dans des cas simples et sans difficultés particulières et n’ont aucunement vocation à remplacer l’avocat et les contrats classiques !

Pour finir, il faut souligner qu’une ordonnance facilitant la transmission via la blockchain de certains titres financiers non côtés a été adoptée le 8 décembre 2017. C’est une première en Europe qui confère un début de légitimité au dispositif et ouvre la voie à de belles perspectives d’avenir.

 

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Le RPVA fait-il du CNB une Legaltech ?

Le Sénat organisait lundi 18 juin un colloque sur les Legaltechs. Parmi les intervenants de grande qualité présents se trouvait la présidente du Conseil National des Barreaux (CNB), Me Christiane Féral-Schuhl. Comme le rapporte Le Monde du Droit, pour elle, le CNB est la première legaltech en France : « Son portail avocats.fr réunit 9.200 avocats en ligne qui génèrent en un an 32.000 consultations pour un chiffre d’affaires global de 2 millions d’euros » . Pour s’affirmer ainsi comme la première legaltech, nul doute que sa présidente pense aux outils technologiques développés par le CNB, et en premier lieu le RPVA (Réseau Privé Virtuel des Avocats) ou E-barreau.

Comment fonctionne le RPVA / E-barreau ?

Le Réseau privé virtuel des avocats (RPVA) est le réseau informatique sécurisé de la profession d’avocat en France. Il sert aux communications électroniques des avocats, notamment dans le cadre de la dématérialisation des procédures avec les juridictions judiciaires, elles-mêmes reliées entre elles dans le cadre du réseau privé virtuel justice (RPVJ). Il a été créé en 2005. (Source : Wikipédia)

Le RPVA permet également de sécuriser les communications électroniques et le réseau informatique du cabinet grâce à :

  • un pare-feu certifié par le gouvernement français
  • le chiffrement des données, certifié lui aussi par l’ANSSI diffusées par le cabinet vers le cloud des avocats
  • l’authentification forte des avocats et signature électronique par certificats.

Ce réseau présentait à l’époque toutes les caractéristiques de l’innovation au service de ses membres : développé par l’Ordre, au profit des avocats de toute la France, dans le but de simplifier la communication avec les juges, et simple d’utilisation.

Le RPVA est-il une fonctionnalité Legaltech ?

L’outil s’est modernisé progressivement, d’abord en permettant une interopérabilité (partielle) avec les solutions cloud (Jarvis Legal a été le premier éditeur cloud labellisé). Ensuite, la suppression du boîtier Navista a renforcé les usages en mobilité et multi-équipements.

Le RPVA est donc bien un produit ouvert et cloud. De ce point de vue, son utilisation est digne d’être considérée comme tech et donc d’appartenir à la famille legaltech. Le fait que les éditeurs puissent s’interfacer avec lui, pour faciliter le transfert d’information, les échanges de mail, est un avantage important. De même, l’accès à la plateforme s’est affranchi de tout matériel, ce qui constitue également une bonne nouvelle.

Néanmoins, plusieurs difficultés subsistent. D’abord, l’interface avec le RPVA est limitée. Il n’y a pas encore la possibilité d’intégrer complètement les arborescences de dossiers de votre solution de gestion avec ebarreau. Idem pour les échanges de mails et leur notification, qui sont difficilement intégrables à votre logiciel de gestion de cabinet. Enfin, la clé de connexion est un frein à un usage mobile réel, notamment smartphone.

RPVA, innovation numérique ou révolution Legaltech ?

Le terme Legaltech est très à la mode. Beaucoup d’acteurs se revendiquent de la legaltech, dont un certain nombre d’éditeurs logiciels. Cependant, il ne faut pas confondre numérique et legaltech. Sinon, développer une application mobile fait-il de vous une legaltech ? Ou bien proposer un portail numérique ?

Au delà de la fonctionnalité, c’est aussi l’usage et le modèle économique qui définit une legaltech. Quelques caractéristiques que partagent les legaltechs :

  • être une start-up ou à tout le moins une jeune entreprise agile.
  • un modèle économique original
  • un réel partage des données via API (protocole technique de partage de données entre applications)
  • mettre l’utilisateur au centre de l’approche (en l’occurrence l’avocat)
  • une ergonomie et une facilité fonctionnelle nouvelle

De ce point de vue, le CNB, au travers du RPVA ou de l’acte d’avocat qui sont des innovations technologiques utiles bien qu’elles nécessitent des mises à jour, n’est pas une legaltech. Simplement une organisation qui se modernise, ce qui est déjà remarquable !

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Votre client est une direction juridique ? 5 stratégies urgentes pour votre cabinet !

Le marché du droit est en pleine évolution. La direction juridique ne fait pas exception. Ainsi les grands groupes ont-ils entamé voilà quelques années un mouvement de rationalisation de leur direction juridique.

Les grands donneurs d’ordre que sont les acteurs publics et les multinationales contribuent fortement aux revenus des avocats. De nombreux cabinets sont spécialisés sur cette clientèle ou en dépendent pour une forte part de leur honoraires. Le sujet est donc non seulement essentiel mais parfois décisif !

Rationalisation de la Direction Juridique

Le mouvement de rationalisation est lié à la hausse des dépenses juridiques, lui-même la conséquence d’une internationalisation et judiciarisation accrue des activités. Une relative banalisation des services juridiques est également à noter. Par conséquent, la Direction Achat s’est intéressé à ce centre de coûts et a cherché à reprendre en main ces « achats juridiques » que sont les prestations d’avocat.

Il en résulte des conséquences importantes sur les attendus demandés au cabinet d’avocat : suivi des coûts, exigence de réactivité, évaluation de la qualité de service, réduction du nombre d’interlocuteurs, limitation de l’intuitu personae, internationalisation des fournisseurs, suivi projet en live et en détail, etc.

Cette même Direction Juridique se dote également de nouveaux moyens et nouveaux outils pour superviser et gérer ses prestataires : systèmes d’information, consultants stratégiques, avocats internes… Les articles suivants piochés dans Village de la Justice ou dans LegaltechNews en sont quelques exemples.

Cette évolution n’est pas nouvelle. Elle s’inscrit en effet dans une dynamique de centralisation et d’optimisation des processus de travail à l’oeuvre dans les multinationales depuis des décennies, et qui a progressivement colonisé chaque département de l’entreprise.

La conséquence est néanmoins directe pour les cabinets d’avocats, prestataires de service des directions juridiques. De plus, toutes les structures de cabinets sont concernées, les cabinets d’associés autant que les grands cabinets, les spécialistes IP/IT que les experts en droit social !

5 stratégies pour le cabinet d’avocat face à la Direction Juridique

Pour répondre aux défis lancés par la direction juridique, le cabinet dispose de plusieurs stratégies, toutes pertinentes et parfois cumulables :

Stratégie de taille : « le one stop shopping »

Fusionner avec un autre cabinet, intégrer un réseau ou une association d’avocats, participer à un réseau international, recruter de nouveaux associés par une politique incitative,…

  • se rendre indispensable chez le client en s’occupant de tous types de dossiers, de plus en plus variés
  • réaliser des gains de productivité et des économies d’échelle et ainsi récupérer de la marge financière ou de la marge de négociation
  • proposer aussi bien des prestations à haute valeur ajoutée que plus accessible, dans l’intérêt du client

Stratégie de spécialisation : « le leader de son secteur »

Renforcer son expertise, développer ses compétences, associer des experts (même non juridique), développer son réseau d’influence

  • devenir incontournable sur des secteurs de niche ou de différenciation, ou une zone géographique ou sectorielle
  • attirer à soi toute personne ayant une interrogation sur son sujet et les convertir en clients
  • développer de vrais outils, analyses, contenus qui apportent de la valeur connexe à ses clients

Stratégie de prix : « l’efficace »

Gagner en efficacité, être plus productif, travailler en réseau (y compris en near et offshore par l’accès en réseau à des compétences moins onéreuses)

  • être favori de tous les appels d’offres
  • garantir une réactivité et qualité de travail sur ses domaines d’expertise
  • être identifié comme efficace, réactif, accessible, « entrepreneur »

Stratégie de service : « l’avocat partenaire »

Proposer une relation client de haute qualité (transparence, réactivité, partage, collaboration, …); proposer des services additionnels (formations, conférences, accompagnement para-legal, …)

  • se différencier par la relation client et les services ajoutés
  • valoriser l’expérience client et le confort de la prise en charge premium proposée par le cabinet
  • augmenter ses revenus par la mise en valeur de ces services additionnels

Stratégie d’innovation : « l’avocat du XXIe siècle »

Proposer grâce à la technologie des avantages comparatifs à son client et à son cabinet (blockchain, signature numérique …)

  • mettre à disposition de la direction juridique des services innovants et uniques
  • valoriser le client en interne grâce aux nouveaux outils
  • se démarquer sur les thématiques de l’innovation et de la technologie

Quelle stratégie mettre en oeuvre ?

Cette réflexion stratégique est vitale pour permettre au cabinet de structurer son développement. Aucune n’est cependant meilleure qu’un autre. En tant qu’associé du cabinet, vous serez plus en phase ou plus motivé par l’une ou l’autre.

Vous êtes déjà reconnu pour une forte expertise dans un domaine ? Développez votre réseau, offrez un peu de valeur de premier niveau à vos contacts, travaillez votre marketing et vous accroîtrez rapidement votre base client !

Vous ne supportez pas la perte de temps et la désorganisation ? Investissez sur les processus de travail et l’organisation interne du cabinet et très vite, une stratégie de taille ou de prix sera un axe de développement pertinent.

Quelle que soit votre réponse à la mutation de votre client, la direction juridique, votre enjeu est de définir une stratégie claire et, plus encore, de la mettre à exécution.

Comment transformer son cabinet ?

Pour cela, il faut investir, en temps et en argent, pour transformer le cabinet.

Beaucoup d’outils sont à votre disposition :

  • Ouvrir la gouvernance du cabinet pour intégrer des cabinets ou confrères externes
  • Revoir le mécanisme de rémunération des associés pour attirer des experts
  • Améliorer le management des collaborateurs et des salariés pour augmenter la productivité
  • Revoir l’organisation du travail de production juridique et automatiser par des outils logiciels
  • etc…

Nous ne pouvons que vous conseiller de vous faire accompagner dans cette réflexion stratégique qui vous conduira à transformer en profondeur vos pratiques, vos associés, votre culture d’entreprise.

De nombreux acteurs indépendants ou agences sont compétents sur le sujet et pourraient utilement vous permettre de réaliser ce virage : Jérôme Frizzera-Mogli, Headcom, Hercule, Sachinka, Jurimanagement pour n’en citer que quelques-uns.

Une question-clé demeure : êtes-vous prêt(e) au changement et aux risques qu’il comporte ?

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RGPD et logiciels hébergés : la solution pour être en conformité

L’actualité se télescope parfois avec des changements de réglementation ! Le scandale Cambridge Analytics / Facebook de détournement de données personnelles est là pour nous le rappeler. Le RGPD pourrait bien être une réforme majeure non seulement pour la localisation des données, mais aussi pour la protection des utilisateurs (c’est-à-dire vous et moi). Pour l’instant néanmoins, il s’agit d’un chantier compliqué pour toutes les entreprises, notamment les cabinets d’avocats.

Le RGPD en bref

Le Règlement Général pour la Protection des Données (RGPD) est un règlement européen voté en 2016. Il entre en vigueur au sein des Etats-membres le 25 mai 2018.

Le RGPD concerne tous les organismes privés ou publics qui sont amenés à collecter et traiter des données de résidents de l’U.E. dites personnelles, voire sensibles.

Les données personnelles comprennent vos coordonnées personnelles ou professionnelles, habitudes de vie, données économiques et financières, données de connexion et géolocalisation. Les données dites sensibles sont relatives à vos origines ethniques, convictions religieuses, opinions politiques, appartenance syndicale, génétique, biométrie, santé, condamnations pénales et numéro d’identification national.

Dans un contexte dématérialisation et de décentralisation des données, le RGPD a pour objectif de garantir la sécurité et la confidentialité de vos données et celles de vos clients.

 

Quels impacts pour votre cabinet ?

En tant qu’avocat, vous êtes amené à collecter et traiter des données à la fois personnelles et sensibles. A ce titre, vous êtes dans l’obligation d’être en conformité avec le RGPD. Cela implique de désigner un Data Protection Officer, collecter un minimum de données personnelles, garantir les droits de vos clients concernant leurs données, faire un audit de vos systèmes internes en terme de sécurité et confidentialité ou vous assurez que vos éventuels sous-traitants soient en conformité avec le RGPD (cf. Se préparer en 6 étapes-CNIL).

Vos obligations dépendent aussi de votre rôle dans le traitement des données. En effet, il y a une distinction importante dans le RGPD entre la personne qui collecte les données (i.e. Data Controller) et celle qui les traitent (i.e. Data Processor). Ainsi, si vous stockez vous-même les données que vous collectez (sur votre ordinateur, clé USB, disque dur externe, serveur local, etc.), vous êtes considéré à la fois comme Data Controller et Data Processor. Dans ce cas, vous devez garantir vous-même la sécurité et la confidentialité de vos données. Il s’agit alors de mettre par exemple en place une redondance, des sauvegardes, un cryptage de vos données, etc.

Cela peut être complexe mais surtout loin de votre domaine d’expertise. Par ailleurs, en cas de non-respect du RGPD, vous vous exposez à une amende pouvant aller à 20 millions d’euros ou 4% de votre CA mondial (cf. Article 83 du RGPD).

 

Jarvis, votre Data Processor attitré

Heureusement chez Jarvis Legal, la sécurité et la confidentialité de vos données a toujours été au coeur de nos préoccupations, et ce, bien avant l’arrivée du RGPD. Nous avons toujours veillé à héberger vos données en France de façon ultra-sécurisée

Avec Jarvis, vous n’avez plus à vous soucier de ces obligations de sécurité et de confidentialité de vos données. C’est en effet nous qui assumons ce rôle de Data Processor pour vous. Jarvis vous apporte toutes les garanties en matière de sécurité et confidentialité en stricte conformité avec le RGPD. Vous pouvez vous concentrer sur la gestion de vos dossiers et échanger avec vos clients l’esprit tranquille. Jarvis s’occupe du reste.
 

 

Logiciels installés en local : faites attention !

Nombre d’avocats utilisent toujours des logiciels installés en local (sur leur disque dur ou leur serveur local). Attention : ces logiciels font automatiquement de vous le Data Processor. Ils vous délèguent ainsi la gestion quotidienne de la sécurité et confidentialité de vos données ! Encore un autre argument de taille en faveur de Jarvis par rapport aux logiciels de gestion installés en local. Pour paraphraser John Bowden Connally, secrétaire d’Etat au Trésor de Nixon à propos du dollar : « RGPD ? notre logiciel, votre problème !  »

De fait, les solutions, sont les mieux placées pour vous permettre d’être en conformité, sans investissement de votre part. Pour autant, il vous faut éviter les solutions non européennes, donc non respectueuses de la législation. On peut citer les solutions basées sur Sharepoint ou Microsoft, ou les solutions russes ou américaines (dont certaines son disponibles sur le marché français). Les données de vos clients ainsi que les vôtres ne sont pas sécurisées dans les conditions voulues par le législateur !

 

En conclusion, choisissez des éditeurs de solutions qui soient français ou de l’Union Européenne et impérativement Saas ou Cloud. Vous n’avez ainsi pas de difficultés à être vous-même en règle !

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7 actions clés pour améliorer la relation client des avocats

Où en est la relation client des avocats ?

Cette question a fait l’objet, comme chaque année, d’une table-ronde lors du Sommet du Management du Droit, le 24 janvier dernier. Christophe Wilmart, de Nomination, Jean-Marie Valentin, ancien avocat associé du cabinet SVZ et nouvel entrepreneur, Jean Touttée, associé fondateur de la société Impalact, et Martin Bussy, cofondateur de Jarvis Legal.

Le développement de la relation client des avocats répond à 3 problématiques :

  • améliorer l’image du cabinet auprès de ses clients
  • générer des revenus auprès de ses clients
  • gagner de nouveaux clients

On oublie trop souvent l’écart de perception qui existe entre l’image de l’avocat perçue par le client, et l’image de lui-même que l’avocat perçoit. Une étude anglaise dont nous nous sommes fait l’écho montre, chiffres à l’appui, que du travail reste à fournir pour équilibrer cette relation.

Les moyens pour y parvenir peuvent se résumer à 7 actions clés : 3 actions clients et 4 actions sur vos contacts.

Organiser le cabinet autour du client

Les cabinets d’avocats sont historiquement organisés autour des associés. Ce sont eux le centre de gravité et d’intérêt du cabinet, et non le client. C’est le premier changement culturel et organisationnel qu’il faut parvenir à faire : devenir « customer centric », c’est-à-dire mettre le client au coeur du cabinet.

Cette organisation a été décrite dans un précédent article (Marché du droit : révolution ou transformation). Le client doit être au centre non par principe idéologique mais parce qu’il a pris le pouvoir de manière décisive sur le marché du droit.

Jean-Marie Valentin, à travers son nouveau projet de plateforme de mise en relation entre directions juridiques et avocat (dénommée ), met en avant également la transformation de l’organisation comme préalable à la transformation digitale.

Concrètement, comment organise-t-on le cabinet autour du client ? En mettant à sa disposition de l’information qualifiée, en lui apportant de la valeur ajoutée, en collaborant en interne à son profit.

Partager l’information avec son client

Partager l’information avec son client peut se faire de différentes manières.

D’abord, l’existence d’un espace client dédié est une excellente manière de donner de la visibilité à son client. Il suit les progrès du travail du cabinet, librement et sans faire perdre de temps aux membres du cabinet. Il participe en mode projet à la réflexion et à la validation des documents rédigés par l’avocat. Cette implication du client est le corollaire de l’organisation collaborative mise en place en interne.

La sécurité informatique de ce type d’outils est essentielle. La mise en oeuvre du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) à partir du 25 mai 2018 impose en effet à l’avocat une organisation particulière. Afin de garantir l’intégrité des données de son client d’une part, et de pouvoir les lui restituer et détruire sur demande, il convient de s’appuyer sur un outil designé pour.

Enfin, le partage de documents volumineux, par simple envoi de lien par mail, est un usage répandu. C’est en effet très pratique tant pour l’avocat que pour le client. De nombreux outils actuellement utilisés sont à éviter, pour des raisons juridiques et de sécurité évidentes (serveurs américains, lecture des documents par le fournisseur …). Des transferts de documents protégés par mots de passe, ou à durée vie limitée, et hébergés sur le territoire offrent des garanties beaucoup plus importantes.

Apporter de la valeur ajoutée au client

Tous les avocats apportent de la valeur ajoutée. Mais combien de clients en ont conscience ? C’est là l’un des points-clés de la relation client : valoriser son travail auprès de ses clients.

Par exemple, on peut citer les outils de simplification sur la rédaction des documents juridiques de l’entreprise, comme ceux proposés par Impalact. Réaliser des gains de productivité sur ces sujets permet de travailler plus rapidement, avec une meilleure qualité, au profit de son client. D’autre part, on se libère du temps pour conseiller son client sur des sujets importants.

Autre exemple, proposer à son client l’accès non seulement aux compétences de son cabinet, mais également d’un réseau de partenaires à travers le monde. Ainsi, on est assuré de pouvoir répondre de manière directe ou indirecte à toute demande de son client (entreprise multinationale, gouvernement, …). C’est l’approche du cabinet SVZ aujourd’hui.

Partager les contacts au sein du cabinet

Les contacts sont en quelque sorte le « fonds de commerce » des avocats. Ils ont à ce titre une valeur considérable. Mais souvent une valeur théorique, tellement ils sont peu utilisés et valorisés.

La gestion des contacts est souvent un casse-tête. Déjà, il faut avoir une liste de contacts centralisée et à jour. Ce n’est pas si simple. Un outil aussi simple que votre logiciel de messagerie le permet. Mais c’est également le cas des solutions digitales du marché.

Ensuite, comment partage-t-on ses contacts au sein du cabinet ?

Cette question n’a pas de réponse définitive. Elle dépend de la gouvernance du cabinet. Chaque département au sein du cabinet est-il cloisonné ? L’associé est-il rémunéré si un confrère travaille avec l’un de ses contacts ? Comment protéger votre image si vous ne maîtrisez plus les interactions du cabinet avec vos contacts ? Ces questions poussent à garder une logique de gestion individuelle. Pourtant, les bénéfices du partage des contacts sont nombreux :

  • vente croisée
  • vérification des conflits d’intérêts au sein du cabinet
  • renforcement de l’expertise de chaque associé à travers l’ensemble du réseau de clients du cabinet
  • développement de clientèle

Autant de questions qui trouvent une solution via des logiciels de gestion de contacts permettant de tracer l’activité de chacun ou de définir des politiques d’apport d’affaire. Ainsi chaque associé garde le contrôle de ses contacts tout en faisant bénéficier le cabinet.

Les qualifier et les mettre à jour

Faire vivre ses contacts est un autre enjeu important et pourtant difficile à mettre en oeuvre. A travers un outils très simple comme SmartContact, Jarvis Legal propose une mise à jour de ses contacts à partir de Linkedin.

De son côté, la société Nomination propose des solutions complètes : mise à jour de vos contacts grâce à leur base de données de 240.000 contacts qualifiés de niveau Directeurs, information des mouvements et mutations de vos comptes-clés…

C’est avec ve type de solutions que le cabinet s’assure de bénéficier de contacts toujours à jour. Le travail de développement commercial ou de diffusion marketing n’en devient que plus pertinent et donc efficace.

Les travailler avec un outil CRM

C’est en travaillant ses contacts dans un outil CRM que l’on développe réellement sa relation client. Grâce aux API de Nomination et de Jarvis Legal, le cabinet peut mettre à jour automatiquement ses contacts dans son outil CRM, lui-même l’un des modules de l’outil de gestion du cabinet. L’information ne se perd pas, et se diffuse dans l’ensemble du cabinet en automatique.

Quel et le rôle du CRM ? Suivre les interactions que le cabinet entretient avec chacun de ses contacts, y compris les prospects. Programmer des relances, unir ses forces pour entrer dans un compte-clés, enrichir les informations de chaque contact, voilà comment décrocher de nouveaux dossiers et de nouveaux projets, chez ses clients comme chez ses contacts.

Leur adresser des messages qualifiés

La fonction CRM de Jarvis Legal peut se relier également avec un logiciel de gestion de newsletters comme Mailchimp. En qualifiant vos contacts, vous créez directement des listes de diffusion exploitable par Mailchimp et adressez ainsi des messages ciblés à vos contacts.

C’est ainsi que vos clients ou prospects vont découvrir votre expertise, celle de vos associés ou encore les conférences ou cours que vous donnez. Votre image progresse et votre chiffre d’affaire également.

La relation client des avocats est une thématique de plus en plus importantes pour les avocats. Le pouvoir du client s’étant renforcé, il importe de s’assurer de sa fidélité d’une part, et de remporter de nouvelles parts de marché d’autre part. Les cabinets qui s’engageront les premiers dans cette voie auront clairement un avantage concurrentiel sur les autres.

De nombreux leviers stratégiques sont déjà disponibles, il ne reste plus qu’à s’en emparer !