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Business developpement : augmentez l’activité du cabinet !

Renforcer la relation du cabinet d’avocats avec ses clients ? Quelles sont les options dont il dispose ? Le business developpement est de loin l’axe de travail le plus pertinent.

Le business developpement est un terme assez récent dans l’univers des avocats. Issu du monde de l’entreprise anglo-saxon, le terme désigne les actions de marketing, de communication et de partenariats qui sont réalisées dans l’objectif de développer l’activité économique du cabinet.

Concrètement, il s’agit de déployer la stratégie du cabinet en actions de communications ciblées sur les contacts qualifiés des associés ou du cabinet, afin de gagner de nouveaux dossiers au sein des clients du cabinet ou de gagner de nouveaux clients.

1. Le Business Developpement débute par la définition de sa stratégie 

Quelle est la valeur ajoutée du cabinet ? Quel est son positionnement stratégique ? Cette question est la clé de voûte de la stratégie de Business Developpement. Si vous souhaitez développer votre clientèle de TPE/PME, ce n’est pas la même approche qu’une clientèle de particuliers, ou de grands comptes.

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Protection des données : la RCP de l’avocat est en jeu

La protection des données passe par la sécurité informatique. Stéphane Lataste, avocat associé au cabinet Chatain & Associés, assisté d’Ariane Dérobert, a publié un article dans Lextenso et la Gazette du Palais, sur le thème : « La responsabilité civile professionnelle de l’avocat du fait des intrusions informatiques ».

La protection des données est mise à l’épreuve

 » Les nouveaux risques liés à la cybercriminalité font augmenter les risques pesant sur les systèmes informatiques. (…) L’avocat se doit d’être particulièrement prudent en la matière. (…). »

De plus, l’article 34 de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 impose « de prendre toutes précautions utiles (…) pour préserver la sécurité des données ».

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Legaltechs et avocats : faut-il les opposer ?

Nous avons lu avec attention la tribune publiée jeudi 7 septembre dans Le Monde du Droit et le Village de la Justice et intitulée : « Legaltechs et Avocats : l’envers du décor ». Nous comprenons que les legaltechs qui mettent en relation avocats et clients devraient être soumises à un label délivré par l’Ordre des Avocats.

Les legaltechs doivent-elles juridiquement être régulées ?

Cette question soulève de nombreux points épineux :

  • Qu’est-ce qu’une legaltech ? Jarvis Legal est une legaltech, comme le sont Clio ou MyCase aux Etats-Unis. Doctrine.fr est également une legaltech. Devrions-nous être régulés par l’Ordre des Avocats ?
  • Comment distinguer les start-ups apportant de l’activité aux avocats ? Entre celles considérées comme « justes » et celles « injustes » ?
  • L’Ordre est-il compétent pour réguler cette activité ? Beaucoup d’entreprises vendent des modèles de documents juridiques sans être avocats. Seront-elles également interdites ?

Si cette idée devait poursuivre son chemin, nous serions très intéressés à participer au réflexions et décisions qui seraient prises.

Les legaltechs doivent-elles moralement être gérées par les avocats ?

La question ici posée est intéressante : faut-il être avocat pour respecter la déontologie ? Et même faut-il être avocat pour adopter un comportement éthique dans les affaires ?

Il nous semble que la réponse dans les 2 cas est : non.

Certains avocats ne respectent pas la déontologie, c’est d’ailleurs bien le rôle de l’ordre que de le vérifier. Certains entrepreneurs ne respectent pas la loi : c’est le rôle des tribunaux que de mettre fin à ces pratiques.

Ainsi, de notre point de vue, l’immense majorité des avocats comme les entrepreneurs respectent la loi, la déontologie et l’éthique, ou en tous les cas s’y efforcent.

Les avocats sont-ils également plus légitimes sur les sujets technologiques ? En tous les cas pas plus que les ingénieurs ou de n’importe quelle autre profession. 

Les legaltechs apportent beaucoup plus de valeur qu’elles n’en détruisent

Nous avons pour notre part écrit différents articles pour tenter d’expliquer en quoi les #legaltechs apportaient de la valeur pour les avocats et non contre eux. Par exemple, nous contestons le terme d’uberisation du droit dans ou celui-ci. Concrètement, nous pensons que les #legaltechs, quel que soit leur positionnement, travaille d’abord pour les avocats et non contre eux. En tous les cas, aucune ne prétend se substituer à l’avocat.

Ainsi, si l’on regarde la situation aux Etats-Unis, on perçoit que l’avenir de la profession en France est optimiste. La hausse du nombre d’avocats et de leur revenu moyen se fait en parallèle de la hausse de l’investissement en technologie et d’un rapprochement entre confrères.

C’est pourquoi, au-delà des angoisses soulevées par ces changements sur le marché, la révolution la plus difficile et la plus contestée reste la révolution culturelle : passer de l’avocat artisan à l’avocat entrepreneur. Et pour cela, les #legaltechs, qu’elles soient signataires de cette tribune ou non, apportent beaucoup de valeur !

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La transformation digitale augmente la valorisation du cabinet !

Les mutations du marché du droit font évoluer les méthodes de valorisation du cabinet d’avocats. Les avocats sont de plus en plus des entrepreneurs et de moins en moins des artisans libéraux. Les différences d’organisation, de gestion des revenus, de développement de la culture d’entreprise influent sur la rentabilité et le développement économique des cabinets. 

La valorisation du cabinet, analyse de la situation

La nouvelle publication du cabinet Jurimanagement « Avocats : Valoriser, céder, acquérir son activité » se penche sur le sujet de la valorisation du cabinet (vous pouvez commander l’ouvrage ici).

L’article « Savez-vous valoriser votre activité d’avocat et votre cabinet ? » paru le 4 septembre dans le Village de la Justice résume les enjeux principaux :

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Congrès ACE : retrouvez Jarvis Legal les 5 et 6 octobre 2017

Le Congrès ACE se tient les 5 & 6 octobre 2017 à Strasbourg et regroupera plus de 250 avocats spécialistes du conseil d’entreprise.

Les travaux commenceront par un discours introductif placé sous le thème des Ouvertures par Me Denis Raynal, président de l’ACE. Suivent 2 deux journées de conférences et d’ateliers autour des thèmes, notamment, de collaborativité, d’internationalisation, d’interprofessionnalité.

L’association ACE et le Congrès ACE

Créée en 1992, l’Association des Avocats Conseils d’Entreprises représente l’ensemble du barreau d’affaires français, réunissant les cabinets de conseils d’entreprises de toutes dimensions, français et internationaux.

Forte de ses commissions techniques intervenant dans tous les domaines du droit, de sa section internationale et de sa section jeunes avocats (ACE-JA), l’ACE a des élus dans l’ensemble des institutions et organismes techniques représentatifs de la profession (Conseil national des barreaux, ordres, CARPA,…).

Elle a pu ainsi promouvoir ses idées innovantes, contribuant avec efficacité à forger la profession d’avocats moderne.

Découvre la dernière e-revue mise en ligne par l’association. 

Chaque année, son Congrès rassemble ses membres autour d’un grand nombre de personnalités qualifiées du droit. Une journée spécifique est consacrée à la gestion de l’association et aux activités de gouvernance.

Jarvis Legal et les Avocats Conseils d’Entreprise

Jarvis Legal travaille avec un grand nombre de cabinets d’avocats (plus de 6.000 utilisateurs dans le monde) notamment conseil d’entreprise. Les évolutions du marché et la déréglementation de la profession ouvre grandes les portes de la transformation. En effet, tant sur le plan culturel, digital que managérial, les cabinets d’avocats doivent s’ouvrir pour se développer.

Nous les accompagnons dans cette démarche depuis plus de 4 ans. A ce titre que nous sommes très heureux de participer au 25e Congrès ACE à Strasbourg et ainsi renforcer encore nos liens. Retrouvez-nous sur les thématiques de transformation digitale et de collaborativité clients et entre confrères.

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Jarvis Legal USA sous l’ouragan Harvey

Tout le monde sait que Houston, Texas subit des inondations massives dues à l’ouragan Harvey.  On sait moins en revanche que nous avons à Houston le siège de la filiale américaine Jarvis Legal USA. Retrouvez ici et ici d’autres actualités de la vie de notre filiale américaine.

Situés au 22e étage, nos bureaux n’ont pas une goutte de pluie sont bien sûr au sec. Le parking, les accès routiers et les ascenseurs sont en revanche complètement hors service. Heureusement, aucune victime ni aucun blessé n’est à déplorer, toute l’équipe va bien. Bien sûr, la vigilance est de mise comme le mentionne ce tweet des gardes-côtes américains.

L’image ci-dessous est à quelques blocs de notre immeuble. Une hauteur de 4 à 6m d’eau est rapportée par les médias américains.

Jarvis Legal USA fonctionne parfaitement malgré les inondations

Néanmoins, grâce à nos outils Saas et la mobilité de nos équipes, tous travaillent à distance, depuis d’autres villes américaines non touchées par le drame (Atlanta notamment).

Nos applications (web, applis mobiles) sont hébergées dans différents datacenters américains et n’ont connu aucune interruption. Nos équipes support et techniques travaillent au moyen de logiciels et d’équipements informatiques portables. De fait, aucune difficulté ni gêne n’est ressentie par nos clients américains qui utilisent toujours quotidiennement notre application Jarvis Legal.

 

La situation ne va pas s’améliorer à court terme malheureusement. En effet, l’ouragan se déplace très lentement (environ 4 km/h) et déverse plus de 50cm d’eau par jour. Le point culminant est prévu le 30 août et le 1er septembre.

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Uberisation du droit et Legaltech : 2 termes à ne pas rapprocher

1001startups a sorti ces jours-ci un article posant la question de « l’uberisation du droit » (cf article ci-dessous). C’est en effet une question que se posent de nombreux avocats et professionnels du droit de manière générale.

http://1001startups.fr/legaltech-doit-on-reellement-parler-duberisation-du-droit/

Il n’y a pas d’uberisation du droit

Le terme d’uberisation a été créé par Maurice Levy, patron de Publicis il y a quelques années. Il désigne un processus de remplacement d’une profession et de ses règles par un nouvel acteur qui s’en affranchit. De ce point de vue, nous pouvons affirmer de manière très claire qu’il n’y a pas d’uberisation du droit, ni en France ni même aux Etats-Unis.

Si l’on cite des acteurs tels que Doctrine, Predictice ou Mon-avocat, aucun n’est une menace pour les avocats. Tous apportent des solutions pertinentes pour améliorer son travail. Jarvis Legal se situe également comme apporteur de valeur ajoutée pour l’avocat, afin qu’il se concentre sur son expertise et sa relation client et non sur la gestion administrative et comptable de son activité.

Même des acteurs comme Rocket Lawyer, Captain Contrat ou Legalstart ne sont pas des menaces. Bien qu’ils proposent aux clients finaux d’acheter en ligne des documents et contrats, pour un tarif souvent moins élevé que ceux des avocats, ces sites ne proposent pas un service SANS avocat. C’est une sorte d’accès peu onéreux à un premier niveau de services juridiques, qui a besoin d’être complété par l’expertise et l’interprétation d’un avocat. Ce sont finalement plus des apporteurs d’affaires que des services juridiques.

En revanche, la déréglementation des professions juridiques fait évoluer le modèle économique des différents acteurs, notamment les avocats. Le marché du droit évolue également, le client (entreprise, personne physique) prenant le pouvoir et l’avocat devenant « price maker »

Ce diagnostic est rappelé notamment par Kami Haeri, Richard Susskind. David Wilkins ou Rohit Talwar mettent également en avant les opportunités que ces transformations créent.

Les bonnes et les mauvaises #Legaltechs

Aucune #Legaltech n’est mauvaise, toutes apportent des services utiles aux avocats. Le marché américain, en avance de 6-7 ans sur le marché français, éclaire d’ailleurs l’avenir possible du marché français :

  • accélération de la croissance du chiffre d’affaire des avocats,
  • augmentation du nombre d’avocats
  • répartition des prix des avocats sur une échelle plus large
  • hausse de la spécialisation des avocats
  • optimisation des coûts et de l’organisation des cabinets

Alors c’est quoi la différence entre une bonne et une mauvaise legaltech ? C’est à peu près aussi clair que la différence entre le bon et le mauvais chasseur du fameux sketch des Inconnus. 

Chercher à « moraliser » les #legaltechs entre bonnes et mauvaises est pour le coup un mauvais combat !

Bonnes vacances à tous !

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Logiciel pour avocat sur Mac ? Attention aux fausses solutions !

De plus en plus de cabinets d’avocats s’équipent d’ordinateurs Apple et non PC. La fiabilité, l’ergonomie, l’esthétique du produit sont des arguments auxquels les avocats sont sensibles. Aux Etats-Unis, la part de marché de Mac était de plus de 60% chez les avocats en 2013. La proportion n’est pas si élevée en France mais a fortement progressé. On peut estimer à environ 40% la part de marché d’Apple. Dès lors se pose la question du choix du logiciel pour avocat sur Mac. 

Comment choisir son logiciel pour avocat sur Mac ?

Ce changement d’équipement implique de choisir un logiciel de gestion pour Mac. Tous ne sont pas compatibles, loin de là !

Tout d’abord, il convient de réfléchir aux questions d’organisation et de processus de travail. Retrouvez dans le détail les 5 questions à se poser pour choisir un logiciel juridique

Mais les logiciels pour avocats compatibles avec Mac restreignent le choix. En effet, seuls les solutions hébergées dans le cloud sont désormais compatibles. Les différents éditeurs de logiciels ont tous stoppé leurs développements spécifiques Mac. Ils ne les maintiennent plus sur les nouvelles versions MacOS, obligeant leurs clients à ne plus mettre à jour leurs machines !

Quelle solution hébergée de gestion pour avocat choisir ?

Parmi les solutions hébergées, il convient de distinguer celles qui sont réellement compatibles Mac et celles qui ne le sont que partiellement. En effet, certains outils imposent une émulateur (une Virtual Box ou Parallel Desktop) pour rendre leur logiciel fonctionnel. Ces logiciels ont besoin d’installer des fichiers de format .exe sur les machines, format uniquement compatibles avec Windows.

Il faut donc se rendre compte que cela implique de ne plus utiliser du tout son système d’exploitation et d’installer Windows sur son Mac ! 

De notre point de vue, c’est un non sens. Quel intérêt y a-t-il à acheter une matériel Apple s’il faut racheter une licence Windows, un antivirus et tous ses logiciels ? et utiliser une grande partie de ses ressources machines pour faire tourner cet émulateur ? Il est préférable dans ce cas de vendre son Mac et racheter un PC.

Il existe cependant des solutions 100% hébergées, parfaitement compatibles avec votre équipement Apple. Ces logiciels pour avocats sur Mac sont bien entendu à privilégier. Jarvis Legal en fait bien sûr partie, puisque notre technologie 100% cloud vous garantit non seulement une accessibilité de n’importe quel ordinateur (PC, Mac, Linux, tablettes, smartphones), mais aussi une parfaite sécurité grâce à notre fonctionnement en cloud dédié. 

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Houston, c’est la NASA mais aussi Jarvis Legal US

Jarvis Legal est présent à Houston depuis 2014 via sa filiale américaine. Anthony, VP North América pour Jarvis Legal US, anime nos équipes et clients là-bas.

Lors de l’une des manifestations organisées par la communauté française à Houston, il a reçu le soutien de Thomas Pesquet, spationaute français récemment revenu de la Station Spatiale Internationale.

Jarvis Legal US et la NASA sont à Houston

C’est en effet parce que la NASA et Jarvis Legal sont situés à Houston, Texas que Thomas et Anthony ont pu se rencontrer. La filiale américaine de Jarvis Legal existe depuis 2014 et compte parmi les startups en vue de Houston.

Ca a été pour nous l’occasion de montrer un autre visage technologique du pays, quoique moins médiatisé que Thomas :o) C’est en effet à la mise sur orbite de la #legaltech française que nous travaillons chaque jour ! 

Quoiqu’incomparables, les innovations de l’ESA (European Space Agency) et celles des startups françaises participent au même efforts : inventer le monde de demain.

Alors merci Thomas pour ton soutien. Gardons les pieds sur terre et la tête dans les étoiles !

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Logiciel pour avocat : le classement Décideurs honore Jarvis Legal

Le magazine Décideurs a procédé au classement des éditeurs logiciels et entreprises du numérique dans son édition 2017 intitulée « Innovation, Technologies & Propriété Intellectuelle. Dans la catégorie « Solutions digitales et logiciel pour avocat », Jarvis Legal est reconnu dans la catégorie « Incontournable ».

Téléchargez ici le classement, page 66 du magazine : [download id= »620″]

Critères d’évaluation de chaque logiciel pour avocat